Le Bureau de la concurrence du Canada a bloqué le projet d'achat de Shaw par Rogers, au motif que la transaction réduira la concurrence dans le secteur des télécommunications, ce qui entraînera une augmentation des factures de téléphonie mobile pour les consommateurs.

Dans le cadre du remède à la fusion, Rogers-Shaw a accepté la semaine dernière de vendre Freedom Mobile, l'entreprise de téléphonie cellulaire appartenant à Shaw, à la société montréalaise Quebecor Inc. pour 2,85 milliards de dollars canadiens. Le Bureau a déjà déclaré que la vente de Freedom Mobile n'était pas suffisante pour renforcer la concurrence sur le marché canadien.

Un porte-parole de Rogers a fait référence à des documents déposés ce mois-ci auprès du Tribunal de la concurrence, où sont jugées les affaires antitrust, dans lesquels l'entreprise a fait valoir que la propre exploitation cellulaire de Shaw, Shaw Mobile, n'a pas de "voie durable de croissance".

"Le commissaire a exagéré l'importance et l'impact concurrentiels de la marque Shaw Mobile (par opposition à Freedom)", a déclaré le porte-parole.

Les représentants de Shaw et de Quebecor n'étaient pas disponibles pour des commentaires, tandis que le bureau de la concurrence a refusé de commenter.

(1 $ = 1,3003 dollar canadien)