(Cercle Finance) - Les Bourses européennes ont terminé la séance en petite hausse. Les hausses des indices europééns s'échelonnent entre 0,16% pour la Bourse de Madrid et 0,77% pour le Dax, le CAC a lui gagné 0,2% et le FTSE s'est adjugé 0,43%. Les gains des indices avaient progressé dans le sillage de la bonne orientation des marchés américains à l'ouverture.

La nouvelle du jour vient de la flambée de l'Euro (1,4090$), qui n'a toutefois pas affecté l'indice vedette du marché parisien.
La question de la 'force' de l'Euro continue d'alimenter la controverse, mais c'est de nouveau la France qui mène la charge à l'encontre de la politique monétaire de la BCE: après Nicolas Sarkozy, Christine Largarde s'alarme des conséquences suffocantes de l'Euro pour nos économies.

La devise européenne enchaîne les plus hauts historiques face au billet vert et vient d'établir un nouveau record ce midi au dessus des 1,41 dollar, à 1,4120. Le différentiel de taux entre les Etats-Unis et la Zone euro devrait en effet se réduire comme peau de chagrin, les analystes tablant sur un statu-quo de la BCE d'ici la fin de l'année et de nouveaux assouplissements aux Etats-Unis (4,50% cet automne, peut être 4% d'ici mars 2008... à parité avec le loyer de l'argent dans l'Euroland).

Les prix du pétrole continuent également à évoluer à proximité des sommets absolus établis jeudi soir à 84,10$. Un analyste estime que cette hausse reflète les fermetures de sites dans le Golfe du Mexique (production amputée de près de 30% à ce jour), les craintes de manque de stocks aux UAS avant l'hiver, et le regain de tensions géopolitiques.

L'AIE (Agence Internationale de l'Energie) table sur un ralentissement de la demande en fin d'année: les chiffres publiés en Europe ce vendredi pourraient lui donner raison car l'indice composite 'PMI' des services et de l'industrie se contracte fortement au mois de septembre, à 54,5 contre 57,40... les chefs d'entreprises se montrant beaucoup plus pessimistes.

Les déclarations de Ben Bernanke devant le Congrès américain jeudi avaient également de quoi refroidir les ardeurs des investisseurs à Wall Street: lors de son allocution, le patron de la Fed a répété que les 'récents développements sur les marchés financiers (avaient) accru le degré d'incertitude entourant les perspectives économiques', d'autre part, 'les ménages restent confrontés à des sérieuses difficultés dans le secteur des emprunts à taux variables (...), les retombées de la crise du 'subprime' dépassent largement les estimations les plus pessimistes'.

Sur le front des sociétés, les valeurs bancaires ont évolué en ordre dispersé. Ainsi, Allied Irish Bank a abandonné 1,1% alors que Banco Santander a gagné elle 0,15%.
L'impact positif de la baisse des taux de mardi pourrait être terni par la crainte des retombées de la crise du 'subprime' sur l'activité 'produits structurés' et de trading 'pour compte propre'.

Les titres ont réagi aux notes publiées ce vendredi par les analystes, en l'absence d'une actualité des société très animée.
Notamment, Renault a gagné 3,3% et affiche ainsi la plus forte hausse de l'indice paneuropéén, le DJ Eurostoxx 50. L'action du constructeur automobile a été soutenue par la note favorable de Goldman Sachs qui recommande l'achat fort ('conviction Buy') du titre du constructeur automobile avec un objectif de cours de 130 euros. Dans une note favorable au secteur automobile, le broker estime que le titre Renault dispose d'un potentiel de hausse de 60% par rapport à son objectif de cours 12 mois.

Le titre Siemens a également terminé en hausse de 2,77%. Le fabricant d'équipements électroniques a fait une nouvelle fois l'objet de rumeurs. La presse allemande a évoqué la vente éventuelle de son activité ampoules, la filiale Osram.

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