Ces perquisitions, qui surviennent après la fouille de deux usines Audi en mars, ont eu lieu dans les Länder de Bavière, du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat, a précisé le parquet de Munich.

Le nombre de suspects dans le volet de l'enquête portant sur Audi a grimpé à 13 ce mois-ci, contre six précédemment, mais aucun dirigeant actuel ou passé de la marque n'est pour l'instant concerné, a-t-il ajouté.

Tous sont soupçonnés d'infraction pénale aux Etats-Unis, où a éclaté le scandale Volkswagen en septembre 2015, a poursuivi le parquet.

Aucun site d'Audi n'a fait l'objet d'une perquisition ce mercredi, a dit un porte-parole au siège bavarois du constructeur à Ingolstadt.

Audi, contributeur important au bénéfice de Volkswagen, a développé des moteurs diesel V6 3,0 litres équipés de logiciels de manipulation des émissions polluantes et installés dans environ 80.000 véhicules des marques VW, Audi et Porsche dont les émissions dépassaient les limites autorisées.

Le parquet de Stuttgart a de son côté annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête concernant deux employés de l'équipementier automobile Robert Bosch au sujet des émissions polluantes de véhicules diesel de la marque Chrysler aux Etats-Unis.

(Andreas Cremer; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Audi AG, Volkswagen, Fiat Chrysler Automobiles