L'opération aurait permis à Carrefour, qui s'est sérieusement posé la question, de trouver une solution pour relancer les rayons non alimentaires de ses hypers français, son principal point noir, écrit le journal évoquant également des synergies d'achat et un chiffre d'affaires supplémentaire de 2,8 milliards d'euros en France.

"Georges Plassat, le PDG de Carrefour, sent qu'une opération de cette ampleur risque d'être mal perçue par les investisseurs (...) Par ailleurs, il fait sans doute le pari que le prix de Darty ne peut que baisser, vu les conditions du marché", indique Le Figaro citant un "bon connaisseur" du dossier.

Darty est valorisée 254 millions de livres (environ 296 millions d'euros) en Bourse.

Selon Le Figaro, le fonds Knight Vinke a chargé il y a quelques mois Goldman Sachs d'une mission de réflexion stratégique mais la plupart des distributeurs et industriels de l'ameublement et de la cuisine qui ont été approchés par des banquiers ont refusé le dossier.

Si un rachat n'est pas possible, une fusion pourrait être envisagée avec Dixons, leader britannique de l'électroménager, une opération d'autant plus facile à réaliser qu'environ 30% des actionnaires sont communs aux deux groupes.

Personne n'était joignable dans l'immédiat chez Carrefour pour un commentaire.

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot

Valeurs citées dans l'article : CARREFOUR, Goldman Sachs Group, Inc., Darty PLC, Dixons Retail PLC