Ceci étant dit, à 9,3 milliards de dollars (-0,4%), les ventes sur le deuxième trimestre sont ressorties à un niveau supérieur au consensus de 9,13 milliards de dollars.

Depuis l'arrivée du nouveau directeur général, Hubert Joly, le groupe a modifié son organisation, supprimé des postes, fermé des magasins peu rentables et a vendu certains actifs non-stratégiques, comme sa participation dans une entreprise européenne codétenue avec Carphone Warehouse Group afin de réduire ses coûts.

Best Buy a également adapté ses prix sur internet au niveau de ses concurrents, et a accru la place accordé dans ses magasins à des produits dont les ventes connaissent une forte croissance, comme les smartphones et les tablettes.

Sur le deuxième trimestre, le groupe américain a dégagé un bénéfice net de 266 millions de dollars, soit 0,77 dollar par action, contre 12 millions (0,04 dollar/action) il y a un an.

Hors éléments exceptionnels, le résultat par action est ressorti à 0,32 dollar, contre 0,12 attendu en moyenne par les analystes.

Les ventes à périmètre comparable -en prenant en compte les magasins ouverts depuis plus de 14 mois- ont reculé de 0,6% et de 0,4% sur le marché américain.

L'action Best Buy bondit de 15,7% à 35,55 dollars dans des échanges d'avant-Bourse.

Dhanya Skariachan; Benoît Van Overstraeten, Constance de Cambiaire pour le service français