Berlin souhaitait à l'origine que la mesure adoptée au sommet européen de Bruxelles en juin s'applique aux 27 membres de l'UE, mais l'hostilité de plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, l'a obligée à revoir ses ambitions à la baisse.

Selon un communiqué du ministère allemand des Finances, les ministres des Finances des deux pays ont remis vendredi une lettre à la Commission dans laquelle ils lui demandent d'activer un protocole de coopération qui nécessite le soutien d'au moins neuf Etats.

L'Italie, l'Espagne et l'Autriche se sont déjà prononcées par le passé en faveur de la taxe sur la transaction financière, mais il n'est pas encore sûr que suffisamment de pays soient prêts à soutenir une telle initiative.

Une porte-parole de la Commission a déclaré de son côté que l'exécutif européen était prêt à avancer "très rapidement" sur ce sujet, "dès que nous aurons le nombre minimum de demandes requises".

"Les citoyens se sont exprimés très fortement en faveur de cette taxe, et nous voulons répondre aussi vite que possible à leurs attentes", a-t-elle assuré.

Gareth Jones et Sarah Marsh à Berlin, Luke Baker à Bruxelles, Tangi Salaün pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat