Paris (awp/afp) - La plupart des places financières mondiales étaient fermées lundi et celles qui commençaient leur année en Europe ouvraient en hausse avec de faibles volumes, tandis que le gaz reculait à son plus bas depuis le début de la guerre en Ukraine.

Les Bourses européennes constituaient les principaux lieux de rendez-vous des traders: Paris montait de 0,75%, Milan de 0,74% et Francfort de 0,47% vers 08H15 GMT.

En revanche, Londres était fermée, tout comme Zurich.

En Asie, ni Tokyo, ni les places chinoises n'ont commencé leur année. Wall Street chômera également. Vendredi, l'indice Dow Jones avait cédé 0,22%, le Nasdaq, à dominante technologique, 0,11% et le S&P 500 0,25%. La Bourse new-yorkaise a ainsi conclu dans le rouge sa pire année depuis 2008.

L'agenda macro-économique, pauvre, va également peiner à animer les salles de marchés. Seuls sont attendus les indicateurs d'activités avancé PMI pour l'industrie dans plusieurs pays européens et pour la zone euro.

L'actualité va monter en puissance tout au long de la semaine avec en point d'orgue vendredi le rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis.

Avant cela, le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine sera publié mercredi.

"Compte-tenu de l'absence de prise de parole de responsables de la Fed depuis la réunion de décembre, (cette publication) sera également un élément important" pour jauger l'évolution de la politique monétaire dans les prochains mois, estime Stephen Innes, de Spi AM.

Sur le marché obligataire, les taux souverains en Europe reculaient, mais ils avaient fini 2022 à leur plus haut depuis plus de 10 ans, en France comme en Allemagne.

L'automobile réussit son départ ___

Les entreprises automobiles étaient en hausse lundi, profitant de l'attrait des investisseurs pour les valeurs cycliques. En France, Michelin prenait 1,42%, Renault 1,37% et Stellantis 1,25%.

Le marché automobile français a reflué de 7,8% en 2022, l'embellie des derniers mois n'ayant pas permis de compenser des difficultés mondiales de livraison et des pénuries de puces électroniques.

En Allemagne, BMW prenait 1,04%, Daimler 0,64%.

Le gaz européen au plus bas depuis la guerre en Ukraine ___

Du côté du gaz naturel, la référence européenne, le contrat du TTF néerlandais pour livraison en février, continuait sa chute et perdait 4,34% à 73 euros le mégawattheure vers 08H05 GMT. Il s'agit de son plus bas niveau depuis le début de la guerre en Ukraine, alors qu'un hiver doux diminue la pression sur l'approvisionnement pour les pays européens.

Le marchés du pétrole restaient fermés pour les deux variétés de référence, le Brent de mer du Nord et le WTI américain.

L'euro reculait de 0,27% face au dollar, à 1,0676 dollar vers 08H15 GMT.

Le bitcoin avançait de 0,81% à 16.740 dollars.

afp/rp