Actualise cours et plus hauts du WTI et du Brent

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole brut poursuivaient leur forte hausse mardi, le WTI passant la barre de 50 dollars le baril pour la première fois en dix mois, dans un marché sensible aux bruits autour de l'Opep+ attendue sous peu sur son niveau d'offre du mois prochain.

Vers 16H30 GMT (17H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 3,62% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 52,94 dollars, peu après avoir atteint 53,76 dollars, un prix plus vu depuis le 3 mars dernier.

Le baril américain de WTI pour le mois de février grimpait de son côté de 4,35% à 49,69 dollars, après avoir temporairement engrangé plus de 5% et être monté jusqu'à 50,05 dollars, une première depuis le 26 février.

La rumeur d'un accord trouvé par l'Arabie saoudite et la Russie, les deux poids lourds de l'alliance, "semble bien être la force motrice" du marché, a indiqué Craig Erlam, analyste de Oanda, à l'AFP.

Celui-ci porterait sur le maintien en février du niveau actuel des quotas de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés, réunis sous la bannière Opep+, et non l'ouverture de leur robinet d'or noir comme aussi envisagé.

"Une approche plus conservatrice de la part du groupe, compte-tenu de la période d'incertitude dans laquelle nous nous trouvons, est très bien accueillie par les marchés et devrait maintenir des prix élevés", a poursuivi M. Erlam.

Les membres de l'Opep+, qui se retrouvent mardi pour terminer leur premier sommet interministériel de 2021 ajourné la veille, ont prévu de communiquer prochainement les résultats de leurs discussions, une invitation pour une conférence de presse à venir ayant été envoyée par le cartel vers 16H30 GMT.

"Les détails de l'accord seront essentiels", rappelle d'ailleurs l'analyste de Oanda.

Lundi, les ministres de l'alliance s'étaient quittés divisés entre une approche prudente, qui passe par le maintien en l'état des coupes actuelles, et la tentation de réinjecter jusqu'à 500.000 barils quotidiens sur le marché le mois prochain, à l'image de ce qui avait été décidé en décembre pour janvier.

Deux lignes incarnées par l'Arabie saoudite d'un côté, chef de file du cartel, et la Russie de l'autre.

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