Le Premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé mercredi que le gouvernement allait lancer un examen du marché de l'énergie portant sur la concurrence, les prix, les bénéfices des entreprises et les barrières à l'entrée de nouveaux acteurs dans ce secteur.

Courant le risque de faire perdre au gouvernement du crédit en matière écologique et d'engendrer des tensions au sein de la coalition au pouvoir au Royaume-Uni, le Premier ministre a également dévoilé son projet de réduire la taxe verte, intégrée aux prix de l'électricité pour financer des projets d'énergies renouvelables.

Ces derniers jours, trois des six grands fournisseurs d'énergie qui dominent le marché britannique ont annoncé des augmentations des prix du gaz et de l'électricité d'environ 8% à 10%, et les trois autres devraient leur emboîter le pas.

Parmi ces six fournisseurs figurent le français EDF (>> EDF), British Gas, division du britannique Centrica (>> Centrica PLC), npower, filiale de l'allemand RWE (>> RWE AG), E.ON (>> E.ON SE), Scottish Power, propriété de l'espagnol Iberdrola (>> Iberdrola SA) et SSE (>> SSE PLC).

S'exprimant devant le Parlement britannique, David Cameron a jugé que les factures énergétiques des ménages avaient atteint des niveaux inacceptables. "Nous allons mettre en oeuvre un test de concurrence au cours de l'année prochaine pour déterminer si le marché peut être plus concurrentiel. Je veux plus d'entreprises, une meilleure régulation, de meilleures offres pour les consommateurs - mais oui, nous devons aussi réduire les taxes vertes", a-t-il expliqué.

-Nicholas Winning, Dow Jones Newswires

(Version française Céline Fabre)

Valeurs citées dans l'article : EDF, RWE AG, SSE PLC, Iberdrola SA, E.ON SE, Centrica PLC