NEW YORK, 2 janvier (Reuters) - Le brut a terminé en nette hausse une séance heurtée mercredi sur le Nymex mais les traders continuent de craindre l'impact d'une hausse de la production et d'un ralentissement économique mondial.

Ces craintes ont tiré vers le bas des cours qui avaient culminé en octobre 2018 au point que les futures ont terminé l'année dans le rouge, pour la première fois depuis 2015.

"Au vu des niveaux élevés de volatilité des cours observés le mois dernier, un mouvement de deux dollars n'est vraiment rien d'autre que le signe qu'on continue d'avoir de la volatilité", commente Gene McGillian (Tradition Energy).

La production de la Russie a atteint l'an passé un record post-ère soviétique, tandis que celle des Etats-Unis a atteint un record en octobre.

Le contrat de février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 1,13 dollar, soit 2,49%, à 46,54 dollars le baril.

L'échéance de mars sur le Brent de Mer du Nord a pris 1,11 dollar (2,06%) à 54,91 dollars le baril.