(Actualisé avec coût de l'accord, deux derniers §)

ANKARA, 17 janvier (Reuters) - Les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont reçu le feu vert de Téhéran pour se rendre dans la mine d'uranium de Gachin le 29 janvier, pour la première fois depuis 2005, rapporte vendredi la télévision d'Etat iranienne.

L'Iran a conclu en novembre un accord de coopération avec l'AIEA, qui détaille six mesures de transparence que Téhéran doit prendre en trois mois, dont l'accès à la mine de Gachin et au réacteur à eau lourde d'Arak et la fourniture d'informations "pertinentes" sur ces sites de production.

"Sur la base de notre accord avec l'agence, ses inspecteurs visiteront la mine de Gachin, dans le sud du pays, le 29 janvier", a dit la télévision en citant Behrouz Kamalvandi, un porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran.

L'agence basée à Vienne n'a fait aucun commentaire.

L'accord de coopération avec l'AIEA est complémentaire de l'accord intérimaire conclu le 24 novembre entre l'Iran et les grandes puissances (groupe P5+1), qui veulent s'assurer que le programme nucléaire de la République islamique n'a pas de visée militaire en contrepartie d'un allègement des sanctions.

L'AIEA a fait savoir vendredi que la mise en place de cet accord lui coûterait environ six millions d'euros au cours des six mois à venir, une somme pour laquelle l'agence aura besoin de la contribution de ses Etats membres.

Dans une note confidentielle que Reuters a pu se procurer, elle explique le surcoût par la nécessité de mener davantage de contrôles, sur davantage de sites, avec davantage d'équipements. (Parisa Hafezi, Tangi Salaün et Simon Carraud pour le service français, édité par Gilles Trequesser)