M. Sogavare, qui a tissé des liens étroits avec la Chine, a tenu une conférence de presse mercredi après son retour aux Îles Salomon en provenance des États-Unis, où il s'est exprimé aux Nations unies mais n'a pas rejoint les autres dirigeants du Forum des îles du Pacifique à Washington pour un sommet de deux jours.

Le président américain Joe Biden a rencontré lundi les dirigeants des îles du Pacifique pour un deuxième sommet à la Maison Blanche en un peu plus d'un an, dans le cadre d'une offensive de charme visant à freiner les incursions de la Chine dans une région que Washington considère comme stratégiquement cruciale.

M. Sogavare a déclaré qu'il avait assisté au premier sommet l'année dernière et que "rien n'en était ressorti".

"Ils vous font la leçon sur leurs qualités", a-t-il déclaré, selon une vidéo de la conférence de presse publiée par le média des Îles Salomon Tavuli News mercredi soir.

M. Sogavare a déclaré qu'il était revenu parce qu'il restait dix semaines de législature aux Îles Salomon, ce qui était plus important.

Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, James Marape, a déclaré dans un communiqué mercredi que le sommet avait vu les États-Unis s'engager de manière significative à investir dans les infrastructures et que la réunion constituait une "étape importante pour rendre le Pacifique plus sûr et plus prospère".

M. Biden s'est engagé à travailler avec le Congrès afin de fournir 200 millions de dollars supplémentaires pour financer des projets dans la région visant à atténuer les effets du changement climatique, à stimuler la croissance économique, à lutter contre la pêche illégale et à améliorer la santé publique.

Lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, M. Sogavare avait fait l'éloge de la coopération au développement de la Chine, qu'il avait qualifiée de "moins restrictive".