(.)

LONDRES, 6 février (Reuters) - L'annonce inattendue du cancer du roi Charles d'Angleterre faisait la une mardi de la presse britannique, des tabloïds aux journaux plus sérieux, comme le Financial Times.

Le palais de Buckingham a révélé lundi que Charles, sur le trône depuis moins de 18 mois après le décès de sa mère la reine Elizabeth, souffrait d'une "forme de cancer" et allait reporter ses engagements publics pour se faire soigner.

Charles III, âgé de 75 ans, est "totalement positif" et a hâte de retrouver son rôle public dès que possible, a ajouté le palais.

Le quotidien The Mirror évoque un "choc" tandis que The Sun fait état de l'arrivée dans la journée du prince Harry, fils cadet du roi qui a renoncé à son rôle royal en 2020 et vit depuis en Californie avec sa famille. Selon The Sun, le prince Harry voyage seul.

"Après les bouleversements provoqués par la mort de la défunte reine et les controverses autour des ducs de Sussex et d'York (Harry et Andrew), les espoirs après le couronnement étaient dans une période de calme et de consolidation", écrit le Daily Telegraph dans un éditorial.

"Mais les maladies ne peuvent être prédites ou évitées, même par un homme qui a si bien pris soin de lui-même. Nous, ainsi que le reste de la nation, souhaitons à Sa Majesté un prompt rétablissement."

Le cancer du roi Charles a été détecté tôt et le pays tout entier espère qu'il pourra se rétablir complètement, a réagi pour sa part mardi le Premier ministre britannique Rishi Sunak.

"Toutes nos pensées vont à lui et à sa famille. Vous savez, heureusement, cela a été détecté tôt", a-t-il déclaré à la radio BBC.

Le roi Charles envisage de poursuivre une grande partie de son travail privé en tant que monarque, notamment son audience hebdomadaire avec le Premier ministre.

"Bien sûr, cela continuera normalement et nous allons nous occuper de tout", a indiqué Rishi Sunak. (Rédigé par Sarah Young et Kate Holton, Blandine Hénault pour la version française)