Les commandes de base, une série de données très volatiles considérées comme un baromètre des dépenses en capital dans les six à neuf mois à venir, ont diminué de 0,5 % en août par rapport au mois précédent, selon les données du Bureau du Cabinet publiées jeudi.

Ce chiffre est à comparer à la prévision médiane de 0,4 % des économistes interrogés par Reuters.

En glissement annuel, les commandes de base, qui excluent les chiffres volatils du transport maritime et des services publics d'électricité, ont baissé de 7,7% en août, selon les données. Ce chiffre est à comparer aux prévisions d'une baisse de 7,3 %.

Le gouvernement a maintenu son point de vue selon lequel les commandes de machines "stagnent".

Par secteur, les commandes des fabricants ont augmenté de 2,2 % en août par rapport au mois précédent, après une chute de 5,3 % en juillet, en raison de l'augmentation des commandes des industries telles que les produits chimiques et les automobiles.

Les commandes du secteur des services ont diminué de 3,8 % après une hausse de 1,3 % le mois précédent, en raison de la baisse des commandes du secteur de la finance et de l'assurance, selon les données du Cabinet Office.

Les dépenses d'investissement sont l'un des principaux moteurs de la troisième économie mondiale et un indicateur majeur de la confiance des entreprises.

Le moral des entreprises des grands fabricants japonais a été modéré en octobre, bien que le moral du secteur des services ait légèrement augmenté, comme l'a montré le sondage Tankan de Reuters mercredi, alors que la demande intérieure optimiste a aidé à compenser en partie le coup porté à l'économie par les vents contraires mondiaux.

Le gouvernement du Premier ministre Fumio Kishida élaborera un nouveau programme de relance économique ce mois-ci afin d'aider les ménages à faire face à la hausse des prix et de stimuler les salaires.

Ce programme comprendra des mesures visant à protéger la population contre l'inflation par les coûts, à soutenir une croissance durable des salaires et des revenus, ainsi qu'à promouvoir l'investissement intérieur pour stimuler la croissance économique.

L'économie japonaise a connu une croissance inférieure aux estimations initiales en avril-juin, avec une baisse des dépenses d'investissement et de la consommation privée, ce qui souligne la fragilité de la reprise après la pandémie.