Zurich (awp) - La tendance à la Bourse suisse s'annonçait optimiste mais peu décidée mardi, à la veille d'une décision de politique monétaire aux Etats-Unis. Les investisseurs pourront d'ici là se faire une idée de l'inflation au pays de l'oncle Sam avec la publication agendée en début d'après-midi (en Suisse) de l'indice des prix à la consommation en novembre. La place new-yorkaise a bouclé la séance de la veille sur une note positive.

"L'inflation sous-jacente est attendue autour de 4%, ce qui paraît indéniablement meilleurs que les 6,6% atteints en 2022. (...) Le phénomène demeure toutefois deux fois au-dessus du plafond de 2% visé par la Réserve fédérale (Fed), dont la patron (Jerome) Powell va probablement souligner demain les progrès accompli autant que le travail qu'il reste à accomplir," note Ipek Ozkardeskaya, pour la banque en ligne Swissquote.

"Une inflation de base au-dessus de 4,2% enjoindrait vraisemblablement les courtiers à vendre en bloc et poser des questions plus tard", anticipe la banque IG. A l'inverse, un renchérissement de moins de 3,9% ouvrirait la voie à une poursuite de rallye de fin d'année.

Après la Fed mercredi, la Banque nationale suisse (BNS), la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d'Angleterre (BoE) livreront jeudi leurs décisions de politiques monétaire.

A l'heure fixée pour son bilan, la conférence sur le climat butait toujours sur la réticence des pays exportateurs de pétrole à inscrire une sortie des énergies fossiles dans le texte de l'accord.

A 08h15, le pré-SMI extrapolé par Julius Bär s'enrobait de 0,09% à 11'140,86 points, sur un front vert presque immaculé.

Le sous-traitant pharmaceutique Lonza (-0,3%) constituait l'unique malheureuse exception, visiblement chagriné par la reprise de couverture de son titre sur une recommandation de vente de la part de Kepler Cheuvreux.

Les poids lourds Nestlé, Novartis et le bon Roche grignotaient tous trois 0,1%.

Le logisticien Kühne+Nagel (+0,8%) s'installait en tête de grille, alimenté par le relèvement à "neutral" de l'appréciation de son titre par Bank of America.

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