Proche-Orient : des répercussions "limitées" sur les marchés pétroliers selon JP Morgan AM
La production pétrolière de l'Iran est d'environ 3 millions de barils par jour (Mb/j), soit environ 4 % du total mondial, soulignent-elles, jugeant que "si, pour une raison ou une autre, les exportations de pétrole iranien étaient interrompues, d'autres capacités de production pourraient pour les compenser".
De plus, les acteurs régionaux "ont tout intérêt à ce que le conflit ne se généralise pas", notamment parce que les États du Golfe Persique "sont en train de transformer la structure de leurs économies pour réduire leur dépendance au pétrole", et que ce processus "nécessite une absence durable d'hostilités dans la région". Les deux gérantes relèvent que l'Arabie saoudite et la Jordanie ont aidé Israël à neutraliser la récente attaque iranienne.
Si "toute escalade impliquant la fermeture du détroit d'Ormuz" - point de passage de 30 % du commerce maritime mondial de pétrole - "entraînerait probablement une augmentation encore plus préoccupante du prix du baril", "toute initiative visant à bloquer le détroit pénaliserait l'économie iranienne et risquerait de contrarier gravement ses voisins du Golfe".