(Commodesk) Au Chili, la grève à Collahuasi (dans le nord), qui produit 3% du cuivre mondial, n'aura duré que deux jours. "Un accord a été trouvé pour une reprise du travail" après cette grève "illégale", a expliqué mercredi le géant minier suisse Xstrata (XTA), qui exploite le site, avec l'autre major anglo-sud-africaine Anglo-American. Le syndicat local n'aurait cependant pas obtenu ce qu'il réclamait : que soit redistribuée aux 1.500 salariés, tous métiers confondus, une partie des bénéfices générés par la hausse importante des prix du cuivre.

Dans tout le pays, les différents syndicats (la Fédération des travailleurs du cuivre FTC et la Fédération des mineurs du Chili FMC, en tête) s'organisent pour faire pression sur leurs directions, autour d'un seul mot d'ordre : "Together we can", explique la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie et de la mine (ICEM). Et ces revendications sont relayées dans toute l'Amérique latine, qui concentre à elle seule 50% de la production mondiale. Le Chili et le Pérou, en particulier, représentent la moitié des exportations internationales.