L'indice Dow Jones a gagné 558,99 points à 23.949,76.

Le S&P-500, plus large, a pris 84,43 points, soit 3,06%, à 2.846,06. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 323,32 points (3,95%) à 8.515,74 points.

Le principal conseiller économique de la Maison blanche, Larry Kudlow, a annoncé dans la journée que Donald Trump effectuerait d'ici un jour ou deux des annonces "essentielles, vitales" sur la réouverture de l'économie aux Etats-Unis.

La date du 1er mai pour une "réouverture" de l'économie américaine est "un peu trop optimiste", a toutefois déclaré Anthony Fauci, le principal expert fédéral des maladies infectieuses.

"Le marché monte sur la perspective d'une réouverture prochaine de l'économie et aussi parce que le coronavirus a peut-être atteint une sorte de pic", analyse Peter Cardillo, chef économiste chez Spartan Capital Securities à New York.

Mais, ajoute-t-il, la tendance pourrait se retourner dans les prochains mois quand les statistiques montreront l'ampleur des conséquences économiques de la pandémie. "Nous allons voir des chiffres macroéconomiques qui seront effrayants, et cela pèsera."

La séance de ce mardi était aussi la première animée par les publications de résultats de grands noms de la cote: après avoir progressé en début de séance, JPMorgan Chase, la première banque américaine par les actifs, finit sur un recul de 2,74%, après l'annonce d'une chute de son bénéfice sur les trois premiers mois de l'année. Avant la publication de ces trimestriels, le titre affichait déjà une baisse de 29% depuis le début de l'année.

Toujours dans le secteur bancaire, Wells Fargo, qui a annoncé un bénéfice réduit pratiquement à zéro au premier trimestre, perd 3,98%.

Johnson & Johnson s'adjuge quant à lui 4,48%, l'augmentation du dividende compensant la révision à la baisse des prévisions.

Le Nasdaq a vécu une quatrième séance consécutive dans le vert, Amazon.com poursuivant son ascension avec un gain de plus 5%.

(Caroline Valetkevitch; version française Marc Angrand et Henri-Pierre André)