Juste au desous des 113 dollars mercredi soir au moment de la clôture à New York, le pétrole a depuis flambé de 8 dollars pour s'échanger au dessus des 121 dollars le baril, à 121,32 dollars ce matin.

A Londres, le Brent de la Mer du Nord est également orienté à la hausse à 120,46 dollars le baril.

Ce regain de vigueur de l'or noir intervient alors que les tensions montent entre la Russie et les pays de l'Otan. En plus du conflit en Géorgie, les relations se sont crispées avec Moscou depuis la signature d'un traité de bouclier anti-missiles entre les Etats-Unis et la Pologne.

Le recul du billet vert face à l'euro contribue également à doper les prix du brut. Or la devise européenne est repassé face au billet vert au dessus du seuil de 1,48 dollar, à 1,4882 ce vendredi.

La tempête tropicale Fay pourrait en outre menacer les installations pétrolières du Golfe du Mexique ce week-end.

Mercredi, les statistiques hebdomadaires des stocks de pétrole aux Etats-Unis ont pour leur part envoyé des signaux mitigés.

Selon les données de l'Energy Information Administration (EIA), les stocks américains d'essence ont reculé de 6,2 millions lors de la semaine du 15 août, après un repli comparable (-6,4 millions la semaine précédente).

Mais, les stocks de brut ont progressé de 9,39 millions de barils et les stocks de produits distillés - tels que le fioul domestique - se sont accrus de 480 000 barils.

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