Vers 11h05 GMT, le contrat d'octobre avance de 1,25% à 117,04 dollars après un pic à 117,39, tandis que la même échéance sur le Brent prend 1,10% à 115,43 dollars le baril, après un plus haut de 115,80.

Le brut avait sensiblement baissé jeudi, réagissant au fait que le gouvernement américain et l'Agence internationale de l'énergie se sont engagés à écouler sur le marché des stocks d'urgence si Gustav perturbait fortement la production du Golfe du Mexique.

Les météorologues prédisent que Gustav se muera en ouragan ce vendredi à mesure qu'il se rapprochera du golfe, qui abrite le quart de la production pétrolière américaine et 15% de sa production de gaz naturel.

Ils assurent qu'il pourrait se transformer en un ouragan de force 4 ou 5 dans les 72 heures, soit d'une intensité maximale et susceptible de frapper les installations pétrolières du Golfe avec la même force que les ouragans de 2005.

Les compagnies se préparent en conséquence et Shell, par exemple, a annoncé qu'il arrêterait sans doute toute production dans le Golfe du Mexique dans les deux jours à venir du fait qu'il évacue son personnel des plate-formes.

En dehors de cela, les transactions électroniques sont relativement légères en raison du Labor Day, jour férié aux Etats-Unis, lundi prochain.

Les retombées des frictions entre la Géorgie et la Russie sont également un appoint pour le marché. Selon le Daily Telegraph, qui cite une source anonyme, Moscou a informé une compagnie pétrolière au moins de se préparer le cas échéant à réduire ses livraisons vers l'Europe en réaction à d'éventuelles sanctions.

Wilfrid Exbrayat