Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres évoluait en baisse de 0,19% mercredi matin, plombée par des publications d'entreprises décevantes, dont celles de Burberry et Pearson.

Vers 08H40 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdait 15,11 points à 7.740,52 points.

Le marché britannique reprenait son souffle depuis le début de la semaine, s'éloignant progressivement des sommets historiques atteints en fin de semaine dernière tout près des 7.800 points.

Le début de séance était animé par des chiffres d'activité décevants aux yeux des investisseurs, en particulier ceux du groupe de luxe Burberry, qui chutait de 6,64% à 1.666,50 pence.

La société a vu ses ventes reculer de 2% au troisième trimestre de son exercice 2017-2018, portant sur la période d'octobre à décembre, en raison de difficultés au Royaume-Uni, que n'ont pas pu compenser de meilleures performances à l'international.

Le spécialiste des services éducatifs Pearson souffrait également en Bourse (-5,04% à 682,20 pence). Le groupe a pourtant signifié que son bénéfice opérationnel courant serait dans le haut de ses prévisions pour l'année 2017. Mais les investisseurs semblaient retenir surtout son discours prudent concernant les perspectives du marché des études supérieures aux Etats-Unis.

Le groupe spécialisé dans l'organisation d'événements Informa dégringolait (-8,40% à 684,60 pence) après avoir dévoilé une offre de rachat de son concurrent UBM, dont le titre, coté en dehors de l'indice vedette, s'envolait de 13,73% à 894,50 pence.

En revanche, le secteur minier, qui avait tiré vers le bas le marché dans les premiers échanges, limitait désormais la casse. Anglo American lâchait 0,06% à 1.754,20 pence et BHP Biliton 0,11% à 1.618,20 pence.

L'équipementier automobile et aérospatial GKN était en hausse (+1,58% à 449,00 pence), alors que la société d'investissement Melrose a lancé mercredi une offre de rachat hostile, après s'être heurtée à un premier refus.

Enfin, hors FTSE 100, le groupe de construction et de services publics Interserve était sous pression (-5,79% à 114,00 pence). Le Financial Times a révélé que le gouvernement britannique a placé la société sous surveillance, deux jours après la faillite de Carillion.

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