Les marchés d'actions américains avaient rouvert en repli (-0,25% en moyenne) après avoir aligné hier une nouvelle cascade de records absolus, mais les investisseurs n'osent pas prendre de bénéfices... pas tant qu'ils espéreront une réforme fiscale promis par Donald Trump qui pourrait doper de 10 ou 15% les résultats des entreprises dès 2018.

Alors, le biais demeure acheteur même si le Dow Jones lâche 0,18% (il le doit aux seules valeurs bancaires): le S&P grappille +0,07% et le Nasdaq +0,15%, le Russel-2000 s'effrite de -0,17%.

Le Nasdaq inscrit un nouveau record de clôture mais pas de nouveau zénith intraday avec une culmination à 5.687 contre 5.690 la veille.

Wall Street enchaîne les séance de volatilité ultra basse, avec un Dow Jones qui a fluctué 98% du temps entre 20.025 et 20.070Pts (soit 0,25% de 'vol').

Pas d'indicateurs 'macro' notables ce mercredi mais une surprise côté pétrole avec un baril de WTI qui parvient à grappiller +0,5% vers 52,4$ malgré la publication des stocks hebdomadaires de 'brut' qui ressortent en forte hausse de +13,8Mns de barils.

Et ce déluge d'or noir succède à une hausse de +6,5Mns de barils fin janvier: une hausse de plus de 20Mns de barils en 15 jours c'est énorme ! Les stocks de fioul ressortent en revanche inchangés, les stocks d'essence se contractent de -800.000 barils.

Pour en revenir aux valeurs qui ont animé le marché, les bancaires ont été contaminée par le recul du secteur en Europe... mais les écarts restent beaucoup plus modestes avec -0,9% maximum pour JP-Morgan et Goldman Sachs.


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