Le 'marché' paye comme une brute, les records absolus tombent à Wall Street... mais une thématique émerge et se traduit par une grosse rotation sectorielle en faveur des banques et des valeurs liées aux 'grands travaux (matériaux, engins de chantiers et BTP), au détriment des valeurs de croissance et des ténors de la Silicon Valley (comme en témoigne une baisse du Nasdaq de -0,8%).

Le Dow Jones (+1,2% à 18.810) est reparti comme une fusée, se hissant jusque vers un nouveau zénith de 18.875Pts (200Pts de plus que le 15 août dernier) dans le sillage des valeurs bancaires, dopées par des taux qui montent, et même très fortement.
Goldman Sachs ou JP-Morgan avec +4,5% puis Travellers avec +2,5% sont les principaux artisans d'un nouveau record établi à un moment très 'psychologique'.

Notons qu'un différentiel de performance de 2% entre le 'Dow' et le Nasdaq à l'issue d'une seule et même séance, cela doit également constituer un record absolu: et c'est une absolue certitude en ce qui concerne les 2,8% d'écart par rapport au Nasdaq-100 (-1,6%).

Le Nasdaq-100 a dévissé dans le sillage d'Apple (-2,8%), de Google/Alphabet-C et Nvidia (-3,15%), Broadcom (-3,2%), Amazon (-3,8%), Kraft (-4,15%) et Mondelez (-4,75%) puis Netflix (-5,5%) et Netease (-9,3%).

L'ère Trump commence également par une lourde correction des marchés obligataires: les T-Bonds ont franchi le cap des 2,12% et leur rendement flambe de +50Pts depuis fin septembre, de +80Pts depuis début juillet, soit l'équivalent de 3 hausses des taux.

Les opérateurs anticipent un retour de l'inflation dont la FED va s'occuper tout prochainement, en toute sérénité (un conseiller de D.Trump a déclaré que 'le sort de Janet Yellen n'est pas une priorité')

En ce qui concerne l'emploi aux USA, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont chuté de -11.000 vers un plancher de 254.000... chiffre sans impact réel mais qui va dans le sens de salaires plus élevés.


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