NEW YORK, 11 janvier (Reuters) - Wall Street a terminé sur une note stable vendredi, les investisseurs étant restés sur la réserve après la publication des résultats de Wells Fargo , première des grandes banques américaines à annoncer ses trimestriels.

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a pris 0,13%, 17,21 points, à 13.488,43, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, s'est a terminé stable à 1.472,05 le Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 0,12%, 3,88 points, à 3.125,64.

Sur la semaine, le Dow a avancé de 0,4%, comme le S&P 500, et le Nasdaq a pris 0,8%.

Wells Fargo a fait état vendredi d'une hausse de son bénéfice net au quatrième trimestre à 5,1 milliards de dollars, grâce notamment à la diminution de ses provisions sur risque de crédit. Les investisseurs ont préféré retenir le recul de la marge nette d'intérêts, qui mesure les bénéfices réalisés à partir des activités de crédit.

Le titre a terminé en baisse de 0,84%. Dans son sillage, l'indice KBW des bancaires américaines a fini sur un repli de 0,78%.

"Ces résultats pèsent sur le secteur. On croise les doigts pour que ce ne soit pas quelque chose qui concerne l'ensemble du secteur mais uniquement Wells Fargo, mais c'est un facteur absolument déterminant pour la séance d'aujourd'hui", a déclaré Larry Peruzzi de Cabrera Capital Markets.

Les marchés auront une réponse à cette question dès la semaine prochaine avec les résultats de Bank of America, JPMorgan Chase et Citigroup.

Selon les analystes, les résultats des entreprises américaines devraient montrer une croissance moyenne de 1,9% au titre des trois derniers mois de 2012. Certains reconnaissent toutefois qu'en plaçant la barre si bas, il n'est pas exclu qu'un grand nombre de sociétés surpassent les attentes.

Aux valeurs, le titre Best Buy s'est envolé de 16,38% après la publication de résultats tendant à démontrer le succès du plan de redressement de ses activités américaines. Il signe ainsi la meilleure performance enregistrée vendredi sur l'indice S&P 500. (Ryan Vlastelica, Nicolas Delame pour le service français)