Wall Street est resté prisonnier d'une camisole algorithmique : les indices US ont été incapables d'amplifier leurs gains, les écarts sont restés figés entre -0,1% et +0,2% durant plus de six heures.

Au final, le S&P500 grappille +0,13% à près de 5.188 et le Dow Jones, +0,08% à 38.884, tandis que le Nasdaq Composite s'effrite de -0,1% à 16.332, plombé par Datadog -11,5%, Tesla -3,8%, Microchip -1,8%, Nvidia -1,7%, Microsoft et AMD -1%.

A noter les +0,2% du Russell-2000 qui continue de surperformer les 'big caps'. Pour tenter de voir le verre à moitié plein, le 'VIX' continue de se détendre (-2% vers 13,2) tandis que les taux poursuivent leur reflux.

Les T-Bonds US effacent -2,5 points de base de rendement vers 4,46%, mais le '2 ans' se tend d'un point de base vers 4,83%, ce qui signifie que l'inversion de la courbe s'aggrave (signe technique précurseur de ralentissement économique).

L'agenda était vierge de chiffres macroéconomiques, ce qui a certainement contribué à figer les scores, et la vague des trimestriels se tarit, les derniers résultats n'apportant plus de véritable impulsion.

La séance a surtout été marquée par la chute de Disney qui a lâché près de 10% avec la publication d'un bénéfice net divisé par sept, suite à une dépréciation d'actifs consécutive à la fusion de sa filiale indienne de télévision avec son concurrent Viacom18.

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