Wall Street achève sur une note légèrement négative une semaine placée sous le signe de la crise politique grecque, du ralentissement conjoncturel en Chine comme en occident, du renversement de tendance à la baisse sur les matières premières, des pertes de trading de JP-Morgan.

Cela fait une accumulation de mauvaises nouvelles comme on n'en avait plus observé depuis le mois d'août 2011, de quoi justifier une chute hebdomadaire de 4 à 5% des indices sans que les observateurs y décèlent la moindre anomalie.

Mais au final, le Dow Jones s'effrite de 0,27% ce vendredi (-1,45% sur la semaine) et il s'agit en fait de la pire performance hebdomadaire puisque le Nasdaq -stable à la veille du week-end- ne cède que 0,8% d'un vendredi sur l'autre (et le 'S&P' -1,25%).

Cette séance de vendredi s'est déroulée en 2 temps: hausse rapide durant les 90 premières minutes, lente glissade -d'une surprenant régularité- au cours des 5 heures qui ont suivi.
La hausse initiale s'est accélérée vers 15H55 avec une hausse inattendue de la confiance des consommateurs américains d'après la dernière enquête de l'Université du Michigan (77,8 ce mois-ci contre 76,4 début avril).

Les ventes ont repris en fin de matinée avec le constat d'un 3ème échec des pourparlers en vue d'une coalition pour gouverner la Grèce ce vendredi soir).
L'autre temps fort de cette journée, ce fut d'entrée de jeu le plongeon de JPMorgan Chase (-9,3% en clôture) après l'aveu d'une énorme perte de 2 à 3Mds$ sur des dérivés de crédit suite à des prises de positions qui avaient défrayé la chronique à Londres en février dernier.

Le titre de JPMorgan Chase a entrainé dans son silage Morgan Stanley et Citigroup (-4,2%), Goldman Sachs (-3,95%), Bank of America (-1,95%).

Peu d'écarts spectaculaires par ailleurs, à l'exception de Chesapeake (-13,80%) qui se demande si le groupe n'a pas cédé trop d'actifs gaziers, ce qui compomet se production à long terme.

Anadarko et Halliburton ont fléchi de -1,4% dans le sillage d'un baril de pétrole qui termine la semaine pratiquement au plus bas à 95,5$ le baril (-1,5% sur le NYMEX).

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