PARIS (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, prolongeant l'embellie de vendredi née du rapport sur l'emploi américain, même si les incertitudes sur les élections de mi-mandat, prévues mardi, limitent les gains.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 122,84 points, soit 0,38%, à 32.526,06 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,25% à 3.780,01 points.

Le Nasdaq Composite prend 0,1%, soit 10,49 points, à 10.485,75.

Les démocrates se préparent à vivre des élections de mi-mandat périlleuses mardi aux Etats-Unis, la perte possible d'au moins l'une des deux chambres du Congrès risquant d'affaiblir un peu plus un Joe Biden déjà fragilisé tout en remettant pleinement en selle Donald Trump en vue de la prochaine présidentielle.

Sur fond de mécontentement croissant de la population face à la hausse des prix, les observateurs de la vie politique américaine s'attendent à ce que les républicains reprennent le contrôle de la Chambre des représentants, renouvelée entièrement, voire du Sénat, renouvelé au tiers.

Les investisseurs attendent par ailleurs jeudi les chiffres de l'inflation américaine. Le consensus table sur un ralentissement à 8,0% sur un an en octobre après 8,2% en septembre, ce qui pourrait apaiser les craintes sur le resserrement monétaire de la Réserve fédérale qui ont dominé les échanges la semaine dernière. Les marchés évaluent à 67% la probabilité d'un relèvement des taux d'intérêt de 50 points de base en décembre, à 4,25%-4,50%.

L'indice CBOE de la volatilité, qui a clôturé vendredi à creux depuis le 13 septembre, progresse de 3,54% à 25,42 points, signe d'une certaine nervosité des investisseurs.

Aux valeurs, Apple recule de 1,39%, le groupe ayant dit s'attendre à des livraisons plus faibles que prévu pour son iPhone 14 Pro en raison des restrictions sanitaires en Chine.

Les autorités chinoises ont réaffirmé durant le week-end leur intention de poursuivre la politique de "zéro COVID-19", malgré les spéculations du marché sur un assouplissement des règles en vigueur.

Les groupes chinois cotés à Wall Street JD.COM, Alibaba et Baidu avancent de 1,57% à 2,03%.

Meta Platforms prend 3,02% en réaction à un article du Wall Street Journal selon lequel la maison mère de Facebook prévoit le licenciement de milliers de personnes.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Bertrand Boucey)