PARIS, 31 août (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi après la publication de l'indice PCE des prix à la consommation aux Etats-Unis en juillet, qui est ressorti globalement conforme aux attentes, sans remettre en question l'hypothèse d'un statu quo sur les taux de la Fed en septembre.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagnait 111,49 points, soit 0,32%, à 35.001,73 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progressait de 0,19% à 4.523,46 points.

Le Nasdaq Composite prenait 0,3%, soit 42,25 points, à 14.061,56.

Une heure avant l'ouverture de Wall Street, le département du Commerce a annoncé que l'indice des prix "PCE" à la consommation, mesure de l'inflation privilégiée par la Réserve fédérale américaine (Fed), était ressorti en juillet au même niveau que le mois précédent. Et si sa hausse sur un an a accéléré à 3,3%, elle reste conforme au consensus Reuters.

L'inflation de base "core PCE", qui exclut les éléments volatils, a également stagné en rythme mensuel et est elle aussi sans surprise en rythme annuel.

"Ces données concordent très bien avec une économie qui semble ralentir à un rythme durable, ce qui indique probablement que la Fed en a fini avec la hausse des taux", a déclaré Art Hogan, chef stratège marchés chez B Riley Wealth.

"Si l'inflation continue de baisser, d'ici le milieu de l'année prochaine, la Fed aura probablement l'impression que sa politique monétaire est trop restrictive", a-t-il ajouté.

Aux valeurs, Salesforce bondit de 5,17%, l'éditeur de logiciels professionnels ayant relevé sa prévision de ventes pour le trimestre en cours après un bénéfice meilleur que prévu au deuxième trimestre.

Victoria's Secret, en revanche, abandonne 4,23% en raison de résultats médiocres au deuxième trimestre et de prévisions jugées décevantes pour le troisième trimestre, tandis que Dollar General plonge de 16,54%, le distributeur ayant abaissé sa prévision de chiffre d'affaires annuel à périmètre comparable.

Microsoft est dans le vert alors que le groupe a annoncé son intention de dissocier sa messagerie Teams de sa suite Office afin d'éviter une éventuelle amende de la part de la Commission européenne.

* Pour les valeurs à suivre, cliquez sur (Rédigé par Claude Chendjou, édité par Jean-Stéphane Brosse)