La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi matin après le coup d'envoi de la saison des résultats, marqué par des performances contrastées de la part de JPMorgan et Johnson & Johnson.

Une heure après l'ouverture, le Dow Jones s'adjuge plus de 2,2% à 23.916,3 points, tandis que le Nasdaq Composite prend 3,1% à 8449,2 points.

La saison des résultats a véritablement démarré ce matin à Wall Street, où les bénéfices des entreprises du S&P 500 sont attendus en baisse de 10% en moyenne au premier trimestre, soit leur pire décrochage depuis 2009.

Pour les analystes d'Aurel BGC, cette saison s'annonce 'particulièrement déprimante', avec non seulement des résultats en baisse, mais aussi la perspective de suppressions de dividendes et de programmes de rachats d'actions, de plans d'économies et d'une suspension des objectifs financiers faute de visibilité.

'Ces éléments ne permettent pas d'être optimiste', déplore le courtier parisien.

JPMorgan - première banque américaine en termes d'actifs - recule de 1,7% après avoir fait état d'un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes, évidemment éclipsé par ses commentaires entourant l'impact économique du Covid-19.

A ce titre, le groupe estime être entré dans la crise en 'position de force', bien capitalisé et hautement liquide - avec un ratio CET1 de 11,5% et des ressources de plus de 1.000 milliards de dollars.

De même, Johnson & Johnson - le géant américain de la santé - prend 4,8% après avoir dépassé les attentes au premier trimestre et relevé le montant de son dividende de plus de 6%.

Les investisseurs se montrent également encouragés par de bons chiffres d'activité chinois et par la perspective d'un prochain 'déconfinement' des économies occidentales.

L'actuel regain d'appétit pour le risque pousse les investisseurs à délaisser les actifs refuge comme le dollar pour privilégier les valeurs liées à la consommation (+3,4%), à la technologie (+3,2%).

Sur le plan macroéconomique, les données du Département du Travail ont fait apparaître ce matin une baisse de 2,3% des prix à l'importation aux Etats-Unis en mars par rapport au mois précédent, là où les économistes attendaient en moyenne un recul de 3%.

Ces prix ont néanmoins stagné en excluant les produits pétroliers.

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