La Bourse de New York a terminé la séance en légère hausse lundi soir, profitant d'un recul des rendements obligataires en amont de la publication des chiffres de l'emploi, attendus vendredi prochain.

Le Dow Jones avance de 0,12%, tandis que l'indice S&P 500 progresse de 0,07%. Le Nasdaq Composite est proche de l'équilibre à 11 675Pts.

Les marchés d'actions américains poursuivent leur redressement amorcé la semaine dernière, qui les avait vu gagner entre 2% et 3% après trois semaines consécutives de repli pour le S&P.

La crainte d'une persistance de l'inflation susceptible d'entraîner des taux plus élevés pendant une période prolongée fait place à un regain d'appétit pour les actifs risqués, plébiscités par l'espoir d'un 'atterrissage en douceur' de l'économie.

'C'est vrai que la perspective d'un scénario idéal semble aujourd'hui peu probable, mais celui d'une grave récession l'est tout autant', souligne un trader.

Sur le marché des Treasuries, le rendement des bons du Trésor à 10 ans reflue à 3,94% après avoir dépassé le seuil des 4% la semaine dernière, un plus haut depuis novembre dernier.

Avec le repli des rendements obligataires, qui représentent une moindre concurrence pour les actions, les investisseurs reconstruisent lentement quelques positions sur les secteurs les plus cycliques.

Seuls deux des 11 compartiments du S&P 500 évoluent dans le rouge, celui de l'énergie accusant pour l'instant la pire performance sectorielle avec une baisse de plus de 0,7%.

Sur le marché pétrolier, le brut léger (West Texas Intermediate, WTI) se replie de 0,4% à 79,4 dollars.

Avec une progression de 1,7%, les valeurs technologiques affichent au contraire la meilleure performance sectorielle, portées notamment par Apple (+1,8%) qui profite d'une recommandation favorable de Goldman Sachs.

La firme à la pomme - qui devrait bénéficier selon Goldman de la solidité de son activité de services - apporte de loin la plus forte contribution à la progression du Dow Jones.

Au chapitre des indicateurs économiques, les commandes à l'industrie américaine ont reculé de 1,6% en janvier, un chiffre qui témoigne de la fragilité actuelle du secteur manufacturier outre-Atlantique.

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