Attendue en hausse, Wall Street est revenue autour de son point d'équilibre vendredi matin, les investisseurs continuant de se poser beaucoup de questions concernant l'épidémie de Covid-19 et ses répercussions sur l'économie mondiale.

Une heure environ après l'ouverture, le Dow Jones ne grignote plus que 0,1% à 23,530,8 points, tandis que le Nasdaq Composite se replie désormais de 0,1% à 8491,6 points.

La tendance avait initialement profité du vote par les parlementaires américains d'un nouveau plan de soutien de 484 milliards de dollars visant à amortir les conséquences économiques dramatiques du nouveau coronavirus.

Les initiatives demeurent toutefois limitées tant les incertitudes restent nombreuses.

'Le cygne noir n'est pas loin et peut réapparaître soudainement', avertit Peter de Coensel, directeur des investissements 'fixed income' chez DPAM.

Le gérant explique que la réouverture des économies sera progressive et que toute 'normalisation' de l'activité sera conditionnée à la découverte d'un vaccin et d'un pourcentage élevé d'immunité collective (entre 70% et 80%).

'Les investisseurs doivent donc se montrer patients et faire preuve de réalisme', souligne-t-il.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow accuse à ce stade une baisse hebdomadaire de l'ordre de 3% et le Nasdaq abandonne 2%, mettant fin à deux semaines de progression.

Les marchés d'actions américains ont connu une semaine particulièrement volatile, rythmée par un décrochage record des indicateurs économiques et surtout un effondrement historique des cours pétroliers.

Soutenues par la remontée des cours du pétrole, les valeurs de l'énergie tirent le compartiment traditionnel de la cote à la hausse, ce qui contrebalance le recul du secteur du secteur des télécoms suite aux résultats sans éclat de Verizon.

Intel se replie lui de 2% après avoir dévoilé des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions, mais avoir été dans l'incapacité de rassurer quant à ses perspectives.

American Express évolue de son côté sans grand changement (+0,2%) après avoir publié des bénéfices trimestriels en baisse, logiquement affectés par les effets négatifs du Covid-19 sur les dépenses de ses clients.

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