NEW YORK, 25 mai (Reuters) - Wall Street a terminé en baisse vendredi, les investisseurs étant restés sur la réserve avant un week-end de trois jours, les marchés américains étant fermés lundi, alors que le sort de la zone euro est plus que jamais incertain.

Au delà de la question de la Grèce, les opérateurs s'intéressent de près à ce qui se déroule en Espagne, où Standard & Poor's a abaissé les notes de crédit de cinq banques et que le devenir de Bankia s'inscrit en pointillés.(voir )

Les pertes ont toutefois été limitées par la publication d'un indicateur jugé encourageant, montrant que le moral des ménages américain était revenu à un plus haut de quatre ans. (

Les résultats définitifs de l'enquête mensuelle Thomson Reuters-Université du Michigan publiés vendredi, ont donné un indice de confiance à 79,3 contre 76,4 en avril.

Il ressort à son plus haut depuis octobre 2007 et supérieur aux prévisions des économistes interrogés par Reuters, qui s'attendaient à une confirmation de l'estimation préliminaire de 77,8 publiée il y a deux semaines.

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a perdu 0,6%, 74,92 points, à 12.454,83, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, a cédé 0,22%, 2,86 points, à 1.317,82 et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a abandonné 0,07%, 1,85 point, à 2.837,53.

Sur la semaine, le Dow a pris 0,7%, le S&P 500 +1,7% et le Nasdaq 2,1%

Aux valeurs, les titres liés à l'industrie et l'énergie ont particulièrement souffert. Boeing et Chevron ont respectivement abandonné 1,95% et 1,20%.

Facebook a de son côté poursuivi son chemin de croix sur les marchés, terminant en baisse de 3,4% à 31,91 dollars après avoir touché un plus bas de séance à 31,11 dollars.

Le groupe de réseau social est entré en Bourse à 38 dollars l'action. (Nicolas Delame pour le service français)