Wall Street termine en hausse pour cette première séance du second semestre... qui semble s'inscrire dans le prolongement de la dynamique du deuxième trimestre avec un nouveau record de clôture pour le Nasdaq Composite (+0,83%) qui a complètement inversé la vapeur au fil des heures pour terminer à 17.879.

Le Nasdaq-100 engrange près de +0,7% dans le sillage de Tesla +6,5%, MongoDb +5,4%, Zscaler +3,4%, Apple +2,9%, Microsoft +2,2%, Sirius et Amazon +2%, Marvell +1,6%...

Inversement, le Dow Jones qui prenait +0,7% vers 15h35, termine péniblement sur une hausse de +0,13% à 39.169 et le S&P500 se contente de +0,27% à 5.475 (pas de record à la clé... il aurait fallu repasser la barre des 5.500).

Il semblerait que la dégradation des marchés obligataires ait pesé sur la tendance à partir de la mi-journée... en revanche, les 'technos' ont complètement ignoré ce handicap, alors qu'elles sont réputées plus vulnérables à la hausse des taux.

Wall Street a largement ignoré la première statistique du second semestre : la contraction du secteur manufacturier américain s'est légèrement accentuée en juin, témoignant toujours de la faiblesse de la demande.

C'est ce qu'a démontré l'Institute for Supply Management (ISM) avec un indice manufacturier ressorti à 48,5 le mois dernier, en repli de 0,2 point. Juste avant l'ISM, S&P Global avait annoncé que son indice manufacturier était ressorti à 51,6 pour le mois écoulé, contre 51,3 pour mai.

Les T-Bonds à mi-séance semblaient tout aussi mal orientés que nos Bunds avec une tension de +8,5 points de base vers 4,476%, ce qui est tout simplement leur pire niveau depuis la clôture du 31 mai dernier.

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