NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en nette hausse mardi alors que les investisseurs ont tiré profit de résultats trimestriels solides et ont été soulagés par les commentaires de responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) suggérant une position plus accommodante de celle-ci sur les hausses des taux d'intérêt.

L'indice Dow Jones a gagné 1,45%, ou 499,51 points, à 34.911,20 points.

Le S&P-500, plus large, a pris 70,52 points, soit 1,61%, à 4.462,21 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 287,30 points (2,15%) à 13.619,66 points.

En dépit d'une nouvelle hausse du rendement des bons du Trésor américain, les valeurs à forte croissance dont Microsoft, Apple et Amazon ont enregistré des gains.

Johnson & Johnson s'est établi à un pic inédit, avec une hausse de 3,1%, à la suite de la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes et d'un dividende revu à la hausse.

Sur les 49 entreprises du S&P-500 ayant publié leurs résultats trimestriels, 79,6% ont battu les attentes, selon des données Refinitiv. Habituellement, environ 66% d'entre elles affichent des résultats supérieurs aux consensus.

"Le sentiment est que chaque saison de résultats, particulièrement depuis mars 2020, est plus importante que la suivante, encore plus quand nous nous trouvons dans un cycle économique, un cycle de hausse des taux de la Fed, avec un contexte d'inflation élevée", a commenté Max Grinacoff, stratégiste chez BNP Paribas.

La question est de savoir si les résultats trimestriels vont demeurer solides avec la situation géopolitique et le tableau de l'économie américaine, a-t-il déclaré, évoquant un "test réel".

Les rendements obligataires ont poursuivi leur hausse. Ainsi, le rendement du bon du Trésor américain sur 30 ans a dépassé les 3% pour la première fois depuis avril 2019, tandis que celui sur 10 ans a basculé dans le vert pour la première fois depuis mars 2020.

Dix des onze secteurs majeurs du S&P-500 ont progressé. Le secteur de l'énergie a décliné de 1% dans le sillage de la chute des prix du pétrole.

Netflix publiait ses résultats après la clôture.

Twitter a reculé de 4,7%.

(version française Jean Terzian)

par David French