Séance soporifique à Wall Street qui a évolué dès 15h30 dans d'étroites limites : les acheteurs ont gardé la main, mais les scores se sont rapidement figés autour de 0,2% pour le 'S&P' et le Nasdaq (qui ont continué d'enchaîner records sur records) et -0,1% pour le Dow Jones.

Une fois de plus, Wall Street a clôturé au plus haut avec un plus grand nombre de titres en repli qu'en hausse (55/45)... et on ne compte plus les records battus dans ces conditions techniques un peu singulières.

Porté par les valeurs liées aux semi-conducteurs, le Nasdaq Composite a aligné un 26ème record absolu (le sixième d'affilée): il a culminé à 18.512 avant de terminer juste au-dessus des 18.400 (+0,14% à 18.429).

Le S&P 500 (+0,07%) n'a pas été en reste et a inscrit un 36ème record depuis le 1er janvier (culmination à 5.488) pour une clôture vers 5.577, alors que le Dow Jones est resté à la peine avec -0,13% à 39.292 (après avoir cédé 0,3% en matinée).

Le Nasdaq-100 s'est hissé vers un nouveau zénith de 20.544, mais a fini juste au-dessus de l'équilibre (+0,07% à 20.453), dans le sillage d'Intel +2,3%, Tesla +3,8% et Sirius +5,4%.

Les marchés obligataires se sont dégradés de +3 points de base à 4,296% (4,32% au pire) et les 48 heures qui viennent pourraient être volatiles avec la publication, jeudi, des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, qui seront très suivis par les investisseurs.

Lors de son audition devant le Congrès, Jerome Powell a reconnu certains progrès dans la lutte contre l'inflation, tout en rappelant que la Fed restait dépendante des données. Ses propos n'ont pas donné plus d'arguments à ceux qui espéraient l'enclenchement d'un cycle de baisse des taux dès la mi-septembre.

D'après le baromètre Fedwatch, les traders tablent actuellement sur une baisse de taux en septembre : le consensus atteint presque 74%.

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