Carton plein pour la seconde séance consécutive : les principaux indices US viennent d'inscrire de nouveaux records absolus -confirmant leurs bonnes dispositions de la mi-séance.

Le Nasdaq a établi un nouveau zénith absolu intraday à 14.758 (+0,2% en clôture à 14.733), le Nasdaq-100 à 14.894 (6ème hausse sur 7 séances) et le S&P500 (+0,35%) à 4.384,6, a fini presque au zénith (4.386,5) ... et le Dow Jones (+0,3%) bat haut la main un record de clôture à 34.996 (mais n'améliore pas sa meilleure marque des 35.091, le zénith intraday du 10 mai).

Sous la pression d'un flux de liquidités qui semble intarissable, les investisseurs oublient leur prudence initiale motivée par l'attente du coup d'envoi de la nouvelle saison des résultats (la hausse des bénéfices devrait être historique, effet de base oblige, mais l'optimisme s'est envolé depuis 1 mois).

Oubliées également les craintes persistantes sur la propagation du variant Delta, plus contagieux que la version d'origine du Covid (mais qui se solde pour l'heure par très peu d'hospitalisations).

Cela n'empêche pas l'émergence de campagnes de communication anxiogènes basées sur la prédiction d'une hécatombe imminente justifiant une campagne vaccinale massive et obligatoire, nécessitant même une 3ème injection, les effets immunisants s'avérant moins durables qu'annoncé initialement.

Des menaces de restrictions sanitaires et de licenciements pour motif de non-vaccination au début de l'automne sont déjà brandies chez certains partenaires économiques des Etats-Unis : si elles se matérialisaient, cela remettrait en cause les projections de croissance que les marchés continuent de tenir pour acquises.

Mais dans l'immédiat, l'appétit pour le risque fait son grand retour et cela plombe un peu le marché obligataire : le rendement des T-Bonds se retend de +2Pts (vers 1,375%), ce n'est pas grand-chose mais cette petite hausse est bienvenue à la veille de la publication des trimestriels de JP-Morgan (+1,7%) et Goldman Sachs (+2,4%).

Dans ce contexte, l'indice du secteur financier et celui des banques figurent parmi les plus fortes hausses du S&P-500.

Les bénéfices du S&P-500 du second trimestre sont attendus en hausse de 65,8% sur un an selon les derniers chiffres de Refinitiv (de +53% si l'on exclut le secteur de l'énergie où 'l'effet de base' est colossal). Ces prévisions n'ont cessé d'être revues à la hausse ces dernières semaines (partant de +60%, ce qui était déjà exceptionnel).

Le Nasdaq a été dopé par Tesla (+4,4%) alors qu'Elon Musk tente de minimiser son rôle actuel -et de son groupe- dans la gestion de Solar City. En seconde position on trouve Moderna avec +2,8%. Broadcom, ASML complètent le podium avec des gains +2,4% respectivement.

Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.