Le recul des indices boursiers new-yorkais n'a épargné aucun secteur puisque tous les sous-indices du S&P 500 s'affichaient en baisse à la clôture.

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a perdu 0,18%, 31,44 points, à 16.974,31, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, a cédé 0,14%, 2,75 points, à 1.982,30.

Le Nasdaq, à forte pondération technologique, a abandonné 0,33%, 15,07 points, à 4.549,22 pénalisé par la chute enregistrée par Facebook, lourdement sanctionné au lendemain de la publication de résultats jugés décevants par les investisseurs.

La Réserve fédérale a annoncé mercredi la fin de son programme de rachats d'actifs mensuels tout en faisant part de son optimisme sur les perspectives de la reprise aux Etats-Unis en dépit des nombreux signes de ralentissement perceptibles dans l'économie mondiale.

Le relèvement de ses taux dépendra de l'évolution des données économiques, a dit la Fed, une expression qu'elle n'utilisait pas jusqu'à présent et qui a, apparemment, convaincu le président de la Fed de Philadelphie, Charles Plosser, et celui de la Fed de Dallas, Richard Fisher, qui avaient exprimé des voix dissidentes lors de la dernière réunion du FOMC.

"Les annonces de la Fed sont tout à fait conformes à ce que tout le monde attendait. La Fed perçoit une amélioration suffisante de l'activité économique pour mettre un terme à son QE, mais en même temps, elle va maintenir ses taux bas parce qu'elle n'est pas encore satisfaite du niveau de l'inflation", commente Wayne Kaufman, analyste marchés en chef chez Phoenix Financial Services à New York.

"Les actions baissent un peu parce que le récent rally nous a amené en territoire suracheté, il faut donc un peu consolider."

Aux valeurs, on retient la glissade de Facebook (-6,08%), mais également le repli de DuPont (-1,7%) après que le groupe eut fait part de sa volonté de ne pas se scinder en dépit des appels lancés par l'investisseurs activiste Nelson Peltz.

(Nicolas Delame pour le service français)