L'indice Dow Jones a cédé 1,79%, soit 315,51 points, à 17.280,83. Le S&P-500, plus large, a perdu 33,00 points, soit 1,62%, à 2.002,33. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 54,57 points (-1,16%) à 4.653,60.
Le Dow Jones et le S&P, qui avaient terminé le vendredi précédent à des nouveaux records, ont reculé tous les jours de la semaine à l'exception du jeudi.
Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones a perdu 3,7%, soit son recul hebdomadaire le plus marqué depuis novembre 2011, le S&P 3,5% et le Nasdaq Composite 2,7%. Mais, depuis le début de l'année, le Dow Jones affiche encore un gain de près de 5%, le S&P une progression de 9% et le Nasdaq un bond de 12%.
La chute des cours du pétrole, qui ont été divisés par près de deux en cinq mois en raison du déséquilibre entre une offre abondante et une demande atone, a conduit les intervenants de marché à s'interroger sur les futurs bénéfices du nombre d'acteurs du secteur.
Même les acteurs de marché qui se spécialisent dans les rachats à bon compte restent à ce stade à l'écart du compartiment énergétique.
L'indice S&P de l'énergie a terminé en baisse de 2,15%, portant son repli depuis le début de l'année à plus de 16%, accusant de loin la plus mauvaise performance des 10 grands indices sectoriels S&P.
Sur la journée, la baisse sectorielle la plus marquée a cependant été le fait du compartiment des matières premières (-2,92%), qui a pâti de statistiques chinoises jugées peu encourageantes pour la croissance de la deuxième économie mondiale, grand consommateur de matières premières.
Selon des chiffres officiels, la production industrielle de la Chine a augmenté moins que prévu en novembre avec une croissance de 7,2% sur un an.
Avec la chute de ce vendredi, l'indice S&P regroupant les matières premières a quasiment effacé les gains qui avaient été accumulés depuis le début de l'année.
Le pétrole, dont le cours plongeait de plus de 3% au moment de la clôture de Wall Street, et la Chine ont rélégué au second plan une donnée macro-économique plutôt positive pour l'économie des Etats-Unis : le sentiment du consommateur américain s'est amélioré en décembre pour atteindre un plus haut de près de huit ans.
Du côté des valeurs individuelles, le titre Adobe Systems a bondi de 9,06% à 76,06 dollars, signant la plus forte hausse de l'indice S&P 500 après que l''éditeur de logiciels a annoncé jeudi l'acquisition d'une banque d'images ainsi qu'une hausse de son chiffre d'affaires.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français)
par Chuck Mikolajczak et Sinead Carew