Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a confirmé lundi son regain de vigueur de la semaine passée, le Dax gagnant 0,36% dans un marché de nouveau poussé par l'euphorie à Wall Street et reparti à la chasse aux records.

L'indice vedette a pris 48,14 points à 13.367,78 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a cédé 0,01% à 27.014,63 points.

"Pour le prochain mouvement d'ampleur, les investisseurs attendent de franchir les 13.350 points en clôture", analyse Jochen Stanzl, stratégiste chez CMC Markets.

Pour lui, c'est cette résistance technique sur le Dax qui avait déclenché une correction en fin d'année, au lieu de l'ultime envolée espérée par certains observateurs, créant l'incertitude sur la direction du marché.

Dans l'immédiat, les sommets enregistrés à Wall Street suffisent à entraîner les places européennes, en attendant une série d'indicateurs puis l'ouverture fin janvier de la saison des résultats annuels.

En Allemagne, les commandes passées à l'industrie ont reculé de 0,4% sur un mois en novembre, après trois hausses consécutives, mais les analystes attendaient un repli plus marqué de 0,5%. Mardi sera publiée la production industrielle de novembre et jeudi la croissance de 2017.

Du côté des valeurs, l'automobile a été recherchée sur fond de chiffres annuels, alors que Daimler (+1,06% à 73,75 euros) a vu sa filiale Mercedes-Benz établir un nouveau record de ventes en 2017 et s'imposer comme la championne mondiale de l'automobile haut de gamme.

BMW (+1,32% à 89,67 euros) dévoilera de son côté ses chiffres de ventes annuelles vendredi et Volkswagen (+0,36% à 179,84 euros) révélera les siens le 17 janvier, avec pour enjeu sa couronne de premier constructeur mondial.

Deutsche Bank (-0,97% à 15,34 euros) et dans une moindre mesure Commerzbank (-0,13% à 12,64 euros) ont encore souffert de la prévision de perte annuelle annoncée vendredi après-midi par le premier, sous l'effet notamment de la réforme fiscale américaine.

Eon a cédé 0,31% à 9,21 euros, sans réaction notable à sa décision attendue d'accepter l'offre du finlandais Fortum pour ses 46,65% dans Uniper, filiale regroupant depuis 2016 les centrales à charbon et à gaz, pour "environ 3,76 millions d'euros".

afp/rp