Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé en baisse mercredi après trois séances en hausse d'affilée.

L'indice vedette Dax a clôturé sur une perte de 0,66% à 10.663,87 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a cédé 0,62% à 20.463,43 points.

Les répercussions économiques de l'élection surprise de Donald Trump à la Maison Blanche restent au coeur des interrogations du marché. Les spéculations portent notamment sur une hausse des taux d'intérêt aux États-Unis: "Les acteurs du marché comptent apparemment sur une politique budgétaire expansive et un besoin de financement de l'État plus important", a expliqué la vice-présidente de la Banque centrale allemande Claudia Buch au journal Die Zeit.

Du côté des valeurs, le Dax a été notamment tiré à la baisse par l'action Bayer (-4,19%, à 90,81 euros). Le groupe allemand de chimie-pharmacie a émis pour quatre milliards d'euros d'obligations convertibles afin de l'aider à financer le rachat pour quelque 60 milliards d'euros de l'américain Monsanto, un programme dont les conditions sont défavorables, selon l'agence allemande DPA.

Le groupe aérien Lufthansa a été également pénalisé par les investisseurs (-4,17%, à 12,65 euros), au lendemain de l'appel à la grève de ses pilotes d'avions. Bettina Volkens, responsable du personnel du groupe, a appelé mercredi le syndicat des pilotes Cockpit à participer à une procédure d'arbitrage pour trouver un compromis sur les salaires. "Il n'est pas encore trop tard pour un accord", a-t-elle indiqué.

Parmi les valeurs dans le vert, l'éditeur de logiciel SAP a terminé à la première place du Dax, en hausse de 1,04%, à 76,76 euros, suivi par le fabricant de semi-conducteurs Infineon (+0,85%, à 15,95 euros) et l'équipementier automobile Continental (+0,63, à 168,95 euros).

Sur le MDax, Leoni s'est écroulé de 11,50%, à 32,21 euros. L'équipementier automobile a publié des résultats trimestriels pénalisés par le détournement de fonds de 40 millions d'euros dont il a été victime et qui a été dévoilé en août.

Autre valeur moyenne, le groupe de prêt-à-porter Hugo Boss a dévissé de 10,19%, à 54,75 euros. A l'occasion d'une journée investisseurs, le groupe de prêt-à-porter a expliqué que 2017 serait "une année de stabilisation" avant un retour à la croissance espéré pour 2018, année jusqu'à la fin de laquelle il compte procéder à une harmonisation mondiale de ses prix.

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