Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a démarré la séance sur léger rebond vendredi, les investisseurs guettant les chiffres mensuels de l'emploi américain avant de repartir à l'assaut du seuil symbolique des 13.500 points.

Vers 08H15 GMT, l'indice vedette Dax gagnait 0,25% à 13.475,00 points, alors que le MDax des valeurs vedettes prenait 0,17% à 26.899,52 points.

La place Francfortoise, qui avait fini dans le rouge jeudi, "marque une pause" après avoir empilé les records depuis une dizaine de jours, mais "de nouvelles hausses sont à prévoir à court terme", estime Milan Cutkovic, stratégiste d'AxiTrader.

L'environnement demeure en effet "positif", avec la poursuite de la correction de l'euro face au dollar et de "solides indicateurs de conjoncture", poursuit M. Cutkovic.

Côté statistiques, les opérateurs se focaliseront sur le rapport mensuel américain sur l'emploi d'autant plus suivi que les données du mois précédent étaient faussées par l'impact des tempêtes.

Ces chiffres, dans une économie américaine robuste, devraient confirmer l'impression positive laissée la veille sur le marché par le nouveau plus bas historique du taux chômage allemand, à 5,4% en données brutes.

Infineon (+0,92% à 24,19 euros), sanctionné la veille après de forts gains, reprend la tête du Dax dans la foulée des résultats trimestriels d'Apple meilleurs que prévu qui ont rassuré jeudi les investisseurs.

Volkswagen (+0,46% à 164,20 euros), Daimler (+0,26% à 73,28 euros) et BMW (+0,01% à 89,88 euros) sont orientés à la hausse. Les trois constructeurs ont annoncé avoir baptisé "Ionity" la coentreprise lancée il y a près d'un an avec l'américain Ford pour créer d'ici 2020 un réseau européen de stations de recharge rapide pour voitures électriques.

Basé à Munich, dans le sud de l'Allemagne, Ionity doit déployer cette année ses 20 premières stations sur des autoroutes allemandes, autrichiennes et norvégiennes, et vise 400 stations en Europe d'ici 2020.

EON gagne 0,29% à 10,44 euros, bien que les relations se tendent encore avec sa filiale Uniper regroupant les centrales à charbon et à gaz, autour de la cession de la part d'EON au finlandais Fortum Oyi. Le quotidien Handelsblatt a publié vendredi une lettre dans laquelle le chef du conseil de surveillance de l'énergéticien, Karl-Ludwig Kley, se plaint à son homologue d'Uniper de la gestion de la société.

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