Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé lundi en petite hausse, à l'orée d'une semaine marquée par une réunion de la Fed et des élections législatives allemandes ne réservant a priori pas de grande surprise.

L'indice vedette Dax a gagné 0,32% pour finir à 12.559,39 points et le MDax des valeurs moyennes a terminé sur une nette hausse de 0,54% à 25.400,80 points.

La place francfortoise, soutenue par l'élan de Wall Street a dépassé dans la matinée, et pour la première fois depuis juillet, la barre des 12.600 points, avant de perdre un peu de sa fougue.

La banque centrale américaine devrait laisser ses taux d'intérêt inchangés mercredi à l'issue d'une réunion monétaire de deux jours mais devrait annoncer une réduction de son bilan.

"Ce processus commencera beaucoup plus tard à la Banque centrale européenne, Mario Draghi mise d'abord sur l'émission de signaux clairs de réduction en provenance de la Fed dans l'espoir qu'ils renforcent le dollar" avance Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets

En Allemagne, les investisseurs attendent également la publication mardi du baromètre de confiance des investisseurs (ZEW), qui devrait être en légère hausse pour le mois d'août après un fort décrochage le mois précédent.

La prévisibilité restait également le mot d'ordre sur le front politique, avec la publication d'un nouveau sondage confirmant la très large avance du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel, en lice pour un 4e mandat.

Du côté des valeurs, le fabricant de semi-conducteurs Infineon a fini en tête du Dax en hausse de 1,56% à 20,83 euros, suivi du chimiste BASF, en hausse de 1,46% à 87,46 euros après la présentation mardi à Dresde (est) de ses dernières innovations en matière de ciment.

Deutsche Börse a gagné 1,22% à 94,59 euros, aidée par la perspective de mettre fin aux poursuites judiciaires visant son patron Carsten Kengeter.

Le géant allemand de la sidérurgie Thyssenkrupp a fermé la marche, en baisse de 0,74% à 25,66 euros alors que la confirmation de la fusion de ses activités européennes avec celles de l'indien Tata Steel doit être approuvé le 23 ou le 24 septembre. Le syndicat IG Metall, opposé à une telle fusion, a déploré lundi "un déficit total d'information" de la part de la direction et reçu le soutien du ministre allemand des Affaires étrangères, le social-démocrate Sigmar Gabriel. A cinq jours des élections générales allemandes il a déclaré que dans ce dossier, "aucune solution allant à l'encontre des salariés n'est concevable".

afp/rp