Après des premiers pas dans le vert, Wall Street a vite vu fondre ses gains mercredi matin, Ben Bernanke ayant à la fois confirmé l'abandon prochain de la politique d'assouplissement quantitatif de la Fed et évoqué un possible relèvement des taux d'intérêt.

A l'approche de la mi-journée, le Dow Jones se replie de 0,3% à 10.027,6 points, tandis que le Nasdaq rétrocède 0,5% à 2141,1 points.

S'exprimant devant la commission financière de la Chambre des Représentants à Washington, le président de la Réserve Fédérale a évoqué l'abandon prochain de la politique d'assouplissement quantitatif par le biais d'une hausse de la rémunération des dépôts.

Parallèlement, Ben Bernanke a dit envisager, si nécessaire, un resserrement de la politique monétaire de la Fed en guise de prévention contre d'éventuelles pressions inflationnistes.

Un message interprété par Wall Street comme le signal qu'il y aura désormais moins de liquidités disponibles sur les marchés.

La seule statistique publiée ce matin n'est pas historiquement considérée comme 'market mover', c'est-à-dire qu'elle a généralement peu d'impact sur la Bourse de New York.

Le déficit commercial s'est élevé à 40,2 milliards de dollars lors du dernier mois de l'année, contre 36,4 milliards de dollars en novembre, ce qui représente une hausse de plus de 10%.

A cause du froid et de la neige dans le nord-ouest américain, la publication du rapport hebdomadaire de l'Energy Information Agency (EIA) américaine a été reportée à vendredi.

Côté valeurs, Walt Disney recule de 1,4% après fait état mardi soir d'un résultat net stable en comparaison annuelle à 844 millions de dollars au titre de son premier trimestre 2009-10, soit un bénéfice par action de 44 cents.

Sprint Nextel décroche plus lourdement (-9%) après avoir accusé au quatrième trimestre 2009 une perte nette de 980 millions de dollars, soit une perte par action de 17 cents, réduite toutefois de 40% par rapport à celle de la même époque l'année précédente.

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