Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris restait sans direction lundi (-0,02%) après l'ouverture en légère hausse de Wall Street, le marché peinant à trouver un moteur dans un agenda dégarni.

A 15H33 (13H33 GMT), l'indice CAC 40 cédait 1,06 point à 5.358,84 points dans un volume d'échanges de 1,2 milliard d'euros. Vendredi, l'indice avait fini en repli de 0,36%.

La cote Parisienne a ouvert en très légère hausse avant d'osciller autour de l'équilibre lors d'une journée sans indicateur majeur, les fonctionnaires américains bénéficiant d'un jour de congé à l'occasion du Colombus Day.

"Globalement, la semaine s'annonce calme au niveau des indicateurs économiques en zone euro. Les investisseurs seront plus focalisés sur les facteurs politiques: Mme May et le Brexit, et la situation politique en Espagne", relèvent dans une note les stratégistes du courtier Aurel BGC.

Le marché était sur la réserve alors que le président séparatiste de Catalogne, Carles Puigdemont, menace toujours de déclarer l'indépendance de la région dès mardi, si Madrid refusait une médiation.

Les investisseurs attendaient également les premières publications de résultats du troisième trimestre cette semaine qui "seront scrutées de près afin d'abord de justifier le niveau des indices boursiers et ensuite, d'évaluer la robustesse de la croissance économique", ont noté les gérants de Barclays Bourse.

Du côté des indicateurs, l'Allemagne a dévoilé les chiffres de sa production industrielle en août, qui a rebondi plus fortement que prévu et la Banque de France (BdF) a quant à elle confirmé son estimation d'une croissance de 0,5% au troisième trimestre dans l'Hexagone.

Sur le front des valeurs, AccorHotels était en hausse (+0,49% à 43,10 euros), après avoir fait une offre de 1,17 milliard de dollars australiens (774 millions d'euros) pour reprendre le groupe Mantra, un des leaders australiens de l'hôtellerie.

Air France-KLM cédait 1,11% à 13,33 euros, sans profiter de l'augmentation de 4,6% du nombre de passagers transportés en septembre par rapport au même mois de 2016.

Airbus reculait de 2,24% à 79,45 euros. Le groupe craint "d'importantes pénalités" résultant des enquêtes en cours dans des affaires de corruption en Europe, a dit son patron Tom Enders vendredi dans une lettre aux salariés d'Airbus.

Crédit Agricole était mal orienté (-0,81% à 15,39 euros). Son directeur général Philippe Brassac a exprimé son intérêt potentiel pour la banque allemande Commerzbank dans un entretien au quotidien Handelsblatt.

Kering, qui a déjà gagné plus de 60% depuis le début de l'année, poursuivait sur sa lancée (+2,03% à 344,50 euros).

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