Actualise les cours, ajoute contexte et citation d'analyste

Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris hésitait (-0,19%) à la mi-séance mercredi, inquiète de potentielles restrictions sanitaires à quelques heures d'une allocution du président Emmanuel Macron, au terme d'un mois de mars en hausse de plus de 6%.

L'indice vedette Parisien CAC 40 perdait 11,63 points à 6.076,41 points vers 13H00 (11H00 GMT), dans le sillage d'un recul de Wall Street la veille sur fond de tensions sur les rendements souverains.

"La pandémie continue de susciter la crainte en Europe, notamment dans les pays les plus en retards dans la vaccination comme la France", constate Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Principale arme contre le virus, la vaccination peine à y décoller alors que plus de 565 millions de doses ont été administrées dans le monde, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources officielles mardi à 11H00 GMT.

Le président Emmanuel Macron s'adressera aux Français à 20 heures mercredi qui suivra un conseil de défense mercredi matin.

Malgré ces craintes l'indice vedette Parisien devrait boucler le mois de mars sur une hausse de plus de 6%, après une hausse de 5,6% en février, aidé notamment par l'adoption aux Etats-Unis d'un plan de relance de 1.900 milliards de dollars et les espoirs de normalisation des économies après la pandémie.

Voltalia se retire de Birmanie

Le producteur français d'énergies renouvelables (-0,86% à 23,05 euros) va "mettre fin à ses activités" en Birmanie, où la répression de la contestation par la junte militaire au pouvoir a fait plus de 520 morts depuis le premier février, selon un communiqué publié mercredi.

Capgemini limite la casse

Le géant informatique français (+1,21% à 146,75 euros) a limité l'impact de la crise sanitaire en 2020, enregistrant un recul de son chiffre d'affaires de 3,2% à périmètre et taux de change constants et un bénéfice net en hausse de 12%, à 957 millions d'euros.

Anticancéreux approuvé pour Ipsen

Le laboratoire (+4,86% à 73,40 euros) a annoncé mercredi que la Commission européenne avait approuvé son traitement anticancéreux Cabometyx, en association avec une autre molécule de Bristol-Myers Squibb, pour les patients atteints d'un carcinome du rein avancé.

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