Les places financières ont nettement progressé depuis fin mai, saluant le reflux plus marqué que prévu de l'inflation américaine (CPI en hausse de 4.1% en mai contre 4.9% précédemment) et le statu quo de la Réserve Fédérale qui a nettement bénéficié aux valeurs technologiques. 
Après une brève incursion sous les 4100 points, le CAC40 s'est ainsi brièvement hissé au-delà des 7400 points pour la compensation du mois de juin, dans un élan d'optimisme et de regain d'intérêt pour les actifs risqués. 

Sur un mois glissant, les performances des composantes du CAC40 demeurent assez contrastées. STM, Renault et Société Générale engrangent 13.9%, Cap Gemini 13.2% et Dassault Systèmes 13% alors que les valeurs à caractère plus défensifs sont quelque peu délaissées. Worldline perd 14.7%, Carrefour 8.4%, Danone 7.2%, Essilor 7.1% et Orange 7%.

Outre-Atlantique, l'appétit pour le risque semble pour le moment intact, à l'image du S&P500 sur des plus hauts depuis plus d'un an ou du Nasdaq100 qui engrange près de 38% depuis le début de l'année. 
Outre les données sur l'inflation et l'évolution des politiques monétaires des banques centrales, l'attention devrait peu à peu se tourner vers les sociétés alors que la saison des résultats pour le second trimestre débutera mi-juillet, avec en toile de fond les craintes de ralentissement économique.

Graphiquement, le CAC40 reste en phase de reprise depuis son récent test des 7100 points. A très court terme, le sens de sortie des 7200/7400 points pourrait être déterminant.