Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris accentuait un peu sa progression mardi à la mi-journée (+0,46%), aidée par une meilleure tenue du secteur technologique, et concentrait désormais son attention sur une réunion de la Fed.

A 12H13 (10H13 GMT), l'indice CAC 40 prenait 24,10 points à 5.264,69 points. La veille, il avait fini en baisse de 1,12%.

La cote a ouvert en hausse et a gagné encore un peu en confiance après, surmontant les turbulences du secteur technologique venue des États-Unis.

"Les regards (sont) rivés vers la Fed", a observé Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

La journée verra en effet débuter une réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, pour laquelle les marchés anticipent une nouvelle hausse des taux d'intérêt, même si l'économie a donné récemment des signes d'essoufflement, surtout du côté de l'inflation.

Au-delà du verdict monétaire, attendu demain soir, "ce sont bien les prévisions économiques et les attentes concernant les futures hausses qui seront scrutées avec attention", a souligné M. Dembik.

Du côté des indicateurs, le baromètre ZEW de la confiance des milieux financiers allemands a constitué une mauvaise surprise, avec une chute en juin, là où les analystes tablaient sur une hausse. Mais l'effet sur la cote parisienne n'a pas été significatif.

Au Royaume-Uni, l'inflation s'est encore accélérée en mai.

Outre-Atlantique, les prix à la production en mai sont encore attendus.

En matière de valeurs, le secteur technologique, largement éprouvé la veille, retrouvait des couleurs, à l'image de STMicroelectronics (+1,15% à 14,12 euros) et Atos (+0,64% à 125,60 euros).

Ubisoft bénéficiait (+2,79% à 48,94 euros) de l'annonce de sa collaboration avec le japonais Nintendo pour réunir dans un même jeu vidéo le célèbre plombier Mario et les Lapins Crétins.

Remy Cointreau profitait (+2,99% à 102,40%) d'une opération de refinancement de dette d'Orpar, holding de la famille Dubreuil qui contrôle le groupe de spiritueux, qui a émis des obligations échangeables en actions de la société.

LafargeHolcim reculait très légèrement (-0,10% à 52,35 euros) alors que l'enquête sur le cimentier franco-suisse, mis en cause pour avoir indirectement financé des groupes armés en Syrie, a été confiée à trois juges d'instruction.

Lagardère montait de 1,42% à 28,14 euros, alors que le groupe va mettre en vente le siège d'Europe 1, dont les équipes doivent déménager d'ici la mi-2018, pour un prix attendu entre 280 et 300 millions d'euros, selon Le Figaro.

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