Les places européennes en terminent au contact de leur 'plus haut du jour' mais donnaient le sentiment de plafonner depuis la fin de la matinée -à l'image du CAC40 qui aura multiplié les tests des 3.750Pts avant d'en terminer sur un gain de +0,6% à 3.748Pts dans un volume de 3,7MdsE (légèrement inférieur à celui de la veille).

La seule évolution de cours véritablement remarquable en cours d'après-midi concernait le baril de pétrole qui s'adjuge +1,2% à 78,5E et retrouve ses meilleurs niveaux depuis le 12 janvier (grâce à l'effet 'baisse des stocks', probablement lié aux récentes intempéries)... et l'Euro replongeait symétriquement jusque sur son plancher annuel des 1,3550$.

A Wall Street, les scores semblent figés autour de +0,25% depuis l'ouverture (le Nasdaq et le 'S&P' ne gagnent pas plus de 0,2%) et le Dow Jones affiche +0,3% malgré le recul de -1,5% de Wal Mart.

Les investisseurs privilégient plutôt les bonnes suprises comme l'indice 'Philly Fed' qui est ressorti à 17,6, contre 15,2 en janvier, illustrant une légère accélération de la croissance de l'activité industrielle dans la région de Philadelphie.

L'indice des indicateurs avancés américains calculé par le Conference Board a enregistré une nouvelle progression au mois de janvier, de 0,3% qui peut sembler modeste après une hausse révisée de 1,2% en décembre mais les économistes anticipaient en moyenne une hausse de seulement 0,2% pour le mois de janvier.

Déception en revanche du côté de l'emploi avec la forte hausse des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage (+31.000 à 473.000, alors que les économistes tablaient en général sur un repli vers 430.000 ou 420.000).

Par ailleurs, les prix à la production industrielle ont de nouveau augmenté, de 1,4% au mois de janvier, dépassant les prévisions des économistes. Hors alimentation et énergie, l'indice des prix de gros progresse de 0,3%, contre un consensus de +0,1%.

L'actualité à Paris était marqué par les publications de résultats trimestriels, particulièrement nombreuses ce jeudi.

Société Générale décroche ainsi de 7,2% à 39E, signant la plus forte baisse du CAC, après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes au quatrième trimestre, mais une perte nette de 563 millions d'euros dans la banque de financement et d'investissement. Crédit Agricole était affecté par contagion et cédait 2,3%, CNP Assurances qui avait bondi de +8% la veille s'effritait de -2,5%.

Technip lâche de son côté 3% à 52,54 euros après avoir porté sa marge opérationnelle courante à un niveau record de 10,5% en 2009, mais déclaré prévoir un CA en baisse pour 2010.

Du côté des bonnes surprises, Capgemini grimpe de 6,2% à 33,65 euros après avoir publié un résultat net de 178 millions d'euros, contre 451 millions d'euros en 2008, et évoqué un marché 'en voie de stabilisation' au premier semestre 2010.

Schneider Electric gagne 3,85% à 79,65 euros après avoir déclaré que sa marge d'Ebita, qu'il voyait à 12,5% hors coûts de restructuration en octobre dernier, a finalement atteint 12,9% en 2009.

PPR s'octroie une progression de 1,3% à 85,8 euros alors que la baisse de son chiffre d'affaires a ralenti en organique au quatrième trimestre (-2,3 % à comparer à -5,6 % pour toute l'année).

Hors CAC, TF1 chutait de près de 5% à 11,71 euros, sur un bénéfice net pg en baisse 30% à 115 millions d'euros en 2009. Les recettes publicitaires de l'antenne TF1 ont chuté de 13%.

Technicolor grimpait de 6,35% à 1,038E après avoir affiché un résultat net pour l'année de -342 millions d'euros, mais un bénéfice net des activités poursuivies de 33 millions d'euros.

Enfin, Poweo cédait 2 après avoir déclaré anticiper pour 2009 une perte opérationnelle de l'ordre de 85 millions d'euros, y compris les coûts d'adaptation non récurrents.



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