Le repli du CAC40 se réduit un peu, à -0,55% à 4.960 contre -0,75% vers 17H10.
Paris flirte toujours avec le cap des -4% de repli hebdomadaire et ce n'est ni mieux ni pire qu'ailleurs en Europe puisque l'euro-Stoxx50 lâche -0,65% à 3.49, soit -4% 'hebdo'.

Alors que Wall Street reste globalement à l'équilibre depuis 3 jours (et même depuis vendredi dernier), l'Europe semble décidément la principale victime des 3 dévaluations du Yuan orchestrées par Pékin... les producteurs de matières premières et de pétrole faisant figure de victimes collatérales; le pouvoir d'achat de la Chine étant amputé de -3%.

L'objectif de parité optimale semble avoir été atteint puisque la Banque populaire de Chine défend désormais les 6,385/6,39$ après un 'creux' inscrit à 6,45 la veille.

L'actualité est également dense sur le front macroéconomique avec la publication ce matin d'une déferlante d'estimation 'flash' des PIB au 2ème trimestre 2015.
La plus mauvaise surprise du jour, c'est la stagnation de la croissance en France au deuxième trimestre, contre +0,3% attendu.

'La publication d'une stabilisation du PIB français au deuxième trimestre est à relativiser après le (trop!) bon chiffre du premier trimestre', tempère-t-on néanmoins chez Barclays Bourse.

La Hollande est également en panne de croissance avec +0,1% contre +0,6% attendu: l'estimation de PIB annuel est réduite de +2,5% à +1,6%.

L'Allemagne et l'Italie affichent +0,5% de PIB, comme prévu mais la performance italienne cadre mal avec la dégradation de l'emploi et la récession qui s'aggrave dans le Sud du pays.

Sur l'ensemble de la zone euro, la croissance est ressortie en hausse de 0,3% en séquentiel en préliminaire, soit 0,1 point de moins que la prévision moyenne des économistes de +0,4%.
Sur l'ensemble de l'année, malgré les déboires de la France, la prévision est maintenue à +1,5% dans l'Eurozone, très légèrement en-dessous de +1,6%.

Le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est par ailleurs établi à 0,2% le mois dernier, un niveau stable par rapport à juin, a également annoncé Eurostat ce matin.

Les prix à la production aux Etats-Unis sont ressortis en hausse de +0,2% et +0,3% hors énergie (après +0,4% en juin. Le chiffre de la confiance des consommateurs du Michigan ressort conforme aux attentes à 92,9 contre 93,1 en juillet.
Aucune réaction à Wall Street et si le Nasdaq recule de -0,34%, c'est pour d'autres raisons.
Les intervenants, qui semblent s'être désormais accommodés des dévaluations du yuan, lesquelles ne remettent pas en cause une tendance haussière à moyen terme du point de vue de Barclays Bourse.

Du côté des valeurs, Veolia Environnement cède 1,2% après une dégradation de Société Générale d'acheter' à 'conserver'. Le broker s'inquiète du ralentissement de l'économie en Asie et plus particulièrement en Chine, qui pourrait porter atteinte à la croissance mondiale et plus spécifiquement impacter le marché des déchets.

Les valeurs du secteur 'énergie' pâtissent de la chute du pétrole sous 42$ à New York (42,3$ à présent sur le NYMEX): Engie lâche -1,2%, Technip -1%, EDF -2,4% et Vallourec -2,8%.

Les investisseurs reprennent en revanche position sur Ingenico (+5,65%), leader du SBF 120 après l'annonce de l'intégration du titre à l'indice de référence mondial MSCI World Index. A l'autre bout du palmarès, Vallourec (-2,2%) est à l'inverse une nouvelle fois délaissé après avoir été retiré dudit l'indice


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