La bourse de Paris clôt la séance du jour sur un recul de -1,27%, à 7.011 pts, mais conserve néanmoins un gain hebdomadaire de 1,1%.
De son côté, l'E-Stoxx50 cède 1%, le recul restant plus limité à Londres (-0.1%) et Francfort (-0.4%).

Outre-Atlantique, le Dow Jones progresse de 0,2% tandis que le S&P 500 et le Nasdaq cèdent respectivement 0,1% et 0,5%.

Côté chiffres US, la semaine s'achève sur une nouvelle déception : le moral des ménages américains, selon l'enquête de l'Université du Michigan (U-Mich), chute de 67,2 vers 61,7, son plus bas score depuis octobre 2011, déjouant un consensus qui tablait sur un chiffre en légère progression à 67,5.

La composante 'situation actuelle' recule de 72 vers 68,5, le score le plus faible depuis août 2011 (consensus de 73) et les 'perspectives' chutent de 64,1 vers 57,4, pire score depuis novembre 2011.

Les marchés obligataires réagissent peu puisque le rendement des T-Bonds se détend à peine par rapport à jeudi, de 2,03% vers 2,02%.
C'est un peu mieux en Europe avec des OAT à 0,745% contre 0,7600% et des Bunds à 0,2750 contre 0,2920%.

Les marchés restent sur la défensive au lendemain de la parution des chiffres de l'inflation US: le 'CPI' ressort en effet à +7,5%, une hausse des prix inédite depuis 1982.

'Nous continuons à surveiller les valorisations et les opportunités sur les actions compte tenu des récents changements dans les perspectives d'inflation de la Fed et de l'impact que cela aura sur les différentes actions et secteurs de notre portefeuille', explique David Levine, gérant chez Neuberger Berman.

'Nous pensons que l'expansion inflationniste va se poursuivre; toutefois, elle sera volatile, son ampleur dépendant en fin de compte de l'agressivité de la Fed face à la hausse de l'inflation', précise le professionnel.

James Bullard (FED de St Louis) s'était prononcé jeudi soir en faveur d'une hausse de 50Pts dès le mois de mars et pour des taux à 1,00% dès juillet... et il n'exclut pas des annonces 'hors calendrier' des FOMC inscrits à l'agenda cette année.

En Allemagne, l'inflation reste également un vrai sujet : la hausse des prix s'est établie à +4,9% pour le mois de janvier 2021, selon l'office fédéral de la statistique, un taux annualisé toutefois en repli de 0,4 point par rapport à celui du mois précédent... mais tellement éloigné de l'objectif prioritaire des 2% de la Bundesbank.

Dans l'actualité des sociétés hexagonales, TF1 publie un résultat net part du groupe plus que quadruplé (+307,4%) à 225,3 millions d'euros au titre de 2021, avec une marge opérationnelle courante améliorée de cinq points à 14,1% pour un chiffre d'affaires en croissance de 16,6% à 2,43 milliards.

De son côté, le distributeur de matériel électrique Rexel dévoile un résultat net récurrent en hausse de 107% à 575 millions d'euros pour 2021, avec une marge d'EBITA ajusté en hausse de 196 points de base à 6,2% et un taux de conversion du FCF de 65,7%.

Ipsen publie au titre de 2021 un BPA des activités en augmentation de 24,5% à 9,09 euros et une marge opérationnelle des activités améliorée de 3,2 points à 35,2%, pour un chiffre d'affaires en croissance de 10,7% à 2,87 milliards (+12,3% à taux de changes constants).

Worldline bondit de +5,7% vers 45E avec la rumeur d'un projet de rachat de son activité 'terminaux de paiement' par le fonds US 'Apollo Global Management' pour près de 2,3Mds$ (environ 2MdsE).

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